Chères Lavalloises, chers Lavallois, Il suffit d’un soir de match pour mesurer à quel point le stade Francis-Le- Basser appartient à la ville tout entière. Dans les tribunes, sur la pelouse, dans les allées, chacun a sa place, son rôle, son histoire. Les cris des supporters, la ferveur des bénévoles, le travail des agents, la vigilance des secouristes, la précision des jardiniers : une même énergie circule, faite de passion, de patience et d’attachement. Le-Basser, c’est plus qu’un stade. C’est une mémoire partagée. Un lieu où l’on vient depuis des décennies vibrer ensemble, d’une génération à l’autre, comme on retrouve une vieille maison de famille. Beaucoup s’y rappellent une montée, un match sous la pluie, un but qui change tout ou simplement une soirée passée entre amis. Dans chaque recoin de cette enceinte se mêlent le sport, la fête et le lien social. Ce patrimoine, il faut le préserver et le faire évoluer. La réflexion engagée sur la rénovation du stade s’inscrit dans cette continuité : penser un équipement plus accueillant, plus ouvert, plus moderne, tout en respectant son âme. Le futur Le-Basser ne sera pas seulement un stade remis aux normes ; il sera un morceau de ville, un lieu de vie qui prolonge la convivialité des soirs de match tout au long de l’année. Au fond, Le-Basser incarne quelque chose de rare : la rencontre entre la ferveur populaire et le service public, entre le geste sportif et la solidarité du quotidien. C’est cette alliance, discrète et précieuse, que ce numéro de Laval la Ville met en lumière — celle de toutes celles et ceux qui, dans l’ombre ou sous les projecteurs, entretiennent la flamme. Florian BERCAULT
Le maire reçoit les Lavallois sur rendez-vous à l’hôtel de ville le mercredi matin. Demande de rendez-vous au 02 43 49 46 28.
Kaito Reis / Ines Ben Haj Khalifa / Mona Charles Moret / Isaac El Mesrar / Amir Ouedraogo / Adam Ezzaitouni / Muhammad Khalid / Tataba Badjo / Mayla et Mayline Ahamadi / Alice Kourouma / Feysal Raoufi / Osasenaga Ehiogie / Romane Capel / Maël Desbordes / Loup Trocmé / Ayhem Ameri / Liséa Berger / Solena Royer / Sarah Faizi / Zayna Sidibe / Aïcha Dabara / Samira Djibo Hassane / Charaf Quanare / Inès Lakhdar / Maïrame Diallo / Louisa Saucet / Ibrahim Toure / Melkeyas Medhane / Tais Mur Ngako / Judith Kohler / Louna Meslin / Mohamed Barry / Othilia Gougeon / Inès Desnos Bourderiou / Hugo Gouedo Hémon / Naïla Sehili / Fawad Safi / Khalil Belarbi / Judith Gagneul
Marion Terree et Benjamin Piquet Sophie Lelievre et Jonathan Hardoin Patricia Demay et Yoan Laogue Carine Fortin et Sébastien Fortin Sandra Bouglé et Christophe Leroyer Amoua Marthe Koua et Evariste Bada Justine Montauban et William Rose Barbara Jardin et Sony Lefebvre Marlène Fouillet et Rodolphe Blais Ingrid Hallé et Julien Favrot Malika Drid et Sharif Daka Anne-Valérie Dommanget et Philippe Calmette Stéphanie Houssin et Pierre Dabin
Amadou Diallo Edith Le Pautremat, veuve de Paul Petit Jeannine Bétin, épouse de Charles Hubert Simone Badier, veuve de François Maignan Irène Chesneau, veuve de Georges Pouteau Marcel Douillet, époux de Renée Dassé Jacky Dubreil Marie-Thérèse Barreau, veuve de Charles Baugé Ernest Jolivet, veuf de Paulette Coulange Jean-Claude Henry, époux de Maryse Jean Annick Gernigon, veuve de Marcel Deroin Andrée Duroy, épouse de André Paressant Jeannine Boittin, veuve de Pierre Flamary Michel Houdoux, époux de Bernadette Lebourdais Claudine Wilhelm, veuve de Alain Royer Michel Viel, époux de Marie Debray Danièle Nourry, épouse de Christian Fétiveau Yveline Baumy, veuve de Daniel Duclos Gilbert Robieux, veuf de Marie Houssay Martine Mérienne, veuve de Alain Bannier
6 septembre
La salle polyvalente a fait le plein de rencontres
à l’occasion du forum des associations et du
bénévolat. Près de 200 structures, agissant dans
des domaines aussi variés que le sport, la culture, la
solidarité ou les loisirs y participaient. Échanges avec
les bénévoles, informations sur les nouveautés de la
rentrée… Les visiteurs ont profité de la journée pour
mieux appréhender le dynamisme et la richesse du
milieu associatif lavallois.
7 septembre
Vide-greniers, marché des créateurs… La grande
braderie des commerçants, Laval Déballe, qui a
animé le centre-ville, a été l’occasion d’un événement
festif en plein air. Bonnes affaires et convivialité
étaient au rendez-vous !
12 septembre
La première pierre d’un nouveau bâtiment dédié
à l’enseignement supérieur et à la recherche a
été posée au coeur du campus. Mis à disposition
de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) Laval,
il devrait entrer en service à la rentrée 2027.
Ce bâtiment est financé par Laval Agglomération, la
Région et le Département.
Quelques jours plus tard, la Chambre de Commerce
et d’Industrie (CCI) plantait symboliquement un
arbre à proximité du chantier de son futur campus
destiné à accueillir sur un même site l’ensemble des
formations qu’elle propose. Un projet porté par la
CCI et soutenu lui aussi par Laval Agglomération, la
Région et le Département.
20 septembre
Au square de Boston, comme au jardin de la
Perrine ou sur l’esplanade du Château-Neuf, le
public a apprécié la programmation d’arts de la
rue du Chainon Manquant. Quelques jours plus
tard, le festival s’est achevé sur un bilan positif :
les 130 représentations proposées ont accueilli
16 500 spectateurs, ainsi que 750 professionnels du
milieu culturel.
20-21 septembre
Visites inédites, village du patrimoine au pied du
Vieux-Château, ateliers ludiques… Deux jours pour
mieux connaître la richesse architecturale de la ville
lors des Journées européennes du patrimoine et du
matrimoine.
27-28 septembre
Danse, karaoké, DJ sets, ateliers et autres surprises
ont fait vibrer le Quarante lors de la Folle nuit. Deux
jours intenses qui ont permis aux Lavallois de faire
la fête.
3 octobre
Lampe frontale vissée sur la tête, 1 500 coureurs
se sont élancés dans les rues et ruelles du centreville
à l’occasion du 9e Laval Urban Trail. Cette
année encore, le parcours de 11 km a permis aux
concurrents de traverser des lieux insolites. Parmi
les nouveautés de cette édition 2025 : les Halles de
Laval, sur la place du 11-Novembre.
4-5 octobre
Installé au Quarante, le Village des sciences a
accueilli de nombreux visiteurs, le temps d’un weekend.
Ce rendez-vous incontournable, organisé par
le Zoom, centre de culture scientifique, technique
et industrielle (CCSTI), a invité petits et grands
à explorer, jouer, tester et échanger autour de la
science.
11 octobre
Pour sa soirée de lancement, la 15e édition du
festival J2K a embarqué le public dans une
expérience collective incroyable, avec le Hip
hop Games Exhibition : sur la scène de la salle
polyvalente, les danseurs ont improvisé et relevé
des défis surprenants. Un grand moment de
partage, de performance et de poésie, au-delà du
divertissement !
12 octobre
Plusieurs milliers de personnes ont participé aux
Foulées Roses 53. Certaines ont marché, d’autres
ont couru, dansé. D’autres encore se sont essayées
à l’escalade. Avec un seul et même objectif : soutenir
la lutte contre le cancer du sein.
À 21 ans, Ghita Oudrhiri est déjà pleinement investie dans la vie lavalloise. Née à Casablanca (Maroc), arrivée en France en 2019, puis à Laval, au Pavement, fin 2022, elle découvre rapidement l’engagement citoyen. « Intégrer le conseil des Jeunes m’a permis d’agir pour la ville et de rencontrer d’autres jeunes », raconte-t-elle. Ghita multiplie les actions : participation au jury des Halles gourmandes, au Budget participatif jeunes, prise de parole lors de la Journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage colonial… tout en décrochant son baccalauréat. Très active et motivée, Ghita a également suivi au printemps dernier la formation Banlieues Climat. « L’idée est de fédérer, sensibiliser et inspirer les habitants des quartiers populaires aux enjeux climatiques », explique-t-elle. Cette expérience l’a poussée à s’engager plus profondément. Elle deviendra tout prochainement l’une des ambassadrices lavalloises Banlieues Climat après avoir suivi une formation à Paris. « Les jeunes ne sont pas en marge de cette question, ils ont un rôle à jouer : ne pas être spectateurs du climat mais acteurs du changement, souligne-t-elle, déterminée à faire bouger les lignes. L’objectif est de valoriser leurs initiatives et de les impliquer dans la transition écologique. » Après une formation de deux ans en comptabilité, Ghita souhaite d’ailleurs poursuivre ses études dans le domaine du développement durable, des politiques environnementales et des relations internationales. Ghita s’implique enfin dans le développement d’une association ouverte à tous les jeunes des quartiers lavallois. Pop&com’53, c’est son nom, a pour but de « soutenir les jeunes, promouvoir le bien-être et le climat, et réduire les stéréotypes liés aux quartiers ».
Ballon au pied, musique dans les oreilles, Ghislain Boisard s’entraîne trois à quatre fois par semaine sur le parvis du Château-Neuf, derrière la terrasse du Palatium. « La meilleure place que j’ai eue pour pratiquer ! », sourit le jeune homme de 25 ans. Trouver ce lieu n’a pas été simple. Le foot freestyle exige un sol accrocheur, bien droit, et de bonnes conditions météo. « S’il y a trop de vent, ça devient impossible », indique le freestyleur. Les passants, et surtout les enfants, s’arrêtent parfois pour applaudir ou regarder Ghislain à l’oeuvre. Arrivé à Laval il y a un peu plus d’un an, l’Angevin d’origine est éducateur sportif et agent de développement au Comité départemental de volley-ball 53. Son emploi du temps lui laisse ses débuts d’après-midi pour s’adonner au foot freestyle, une passion née lorsqu’il avait 17 ans. « C’est des acrobaties, des mouvements gymniques, de la technique. Chacun peut inventer ses propres gestes. » Travailleur acharné, il atteint le Top 16 du Championnat de France 2022. Spécialiste du “lower” (bas du corps), il maîtrise des figures techniques comme le “Tour du monde”, son geste préféré. L’été dernier, il participait aux mondiaux à Londres, se classant dans le top 100 sur 500. « Quand on réussit un combo, la satisfaction est immense, sourit-il, ce sport demande une condition physique hors norme ». Même par grand froid, bonnet et gants vissés, Ghislain continue de s’entraîner sur le parvis de l’ancien Palais de justice, déterminé à se dépasser et à préparer les prochaines compétitions.
Jade Vergnes, 27 ans, originaire de Laval où elle a grandi, a la danse chevillée au corps. Elle commence par la gymnastique à l’âge de huit ans, qu’elle pratique notamment à l’USL. Elle enchaîne les entraînements et les compétitions… avant d’opter pour la danse qui devient sa passion. « Je voulais amener l’acrobatie dans ma danse, faire le lien avec ma formation de gymnaste », raconte-t-elle. Elle part à Paris à l’âge de 18 ans pour suivre des études supérieures. C’est là qu’elle approfondit sa pratique avec la danse contemporaine, le floorwork, la danse verticale accrochée à une corde… Chorégraphe engagée, elle met l’accent sur la nécessaire protection de la planète. En 2021, Jade co-fonde le collectif Minuit 12 avec Pauline et Justine qui viennent du classique, du hip hop, de l’électro, du contemporain… « Minuit 12 est un collectif de création, recherche et activisme autour des thèmes liés au climat et à la biodiversité. Nous utilisons la danse comme mode d’action », souligne la jeune femme. La compagnie a présenté au festival J2K au Théâtre à Laval le samedi 18 octobre dernier la création Embrace the base, portée par cinq artistes aux styles variés, sur une musique composée par S Diamah. « Notre idée est de faire corps ensemble pour faire avancer les choses », conclut Jade qui dit « avoir toujours plaisir à revenir à Laval ». Parmi ses projets, la compagnie travaille sur le thème de l’océan et souhaite réaliser un court métrage de danse verticale sur un voilier pour début 2026.
Prochains rendez-vous à 17h le mardi 25 novembre, pour le secteur nord-ouest, devant les locaux de l’école primaire d’Hilard, rue Marcel-Cerdan ; et le mardi 9 décembre, pour le secteur sud-est, à l’école primaire Thévalles, rue de la Commanderie. Le maire, les élus de proximité ainsi que les agents des services municipaux (propreté, espaces verts, voirie, gestion des déchets, police municipale) seront présents pour répondre aux questions des habitants.
La Banque alimentaire de la Mayenne
recherche des bénévoles pour sa grande
collecte de produits alimentaires et
d’hygiène qui se déroulera les vendredi 28
et samedi 29 novembre, de 9h à 19h, dans
les supermarchés et hypermarchés de Laval
et de l’agglomération.
Deux types de missions sont proposés :
l’accueil des clients et la réception de denrées en magasin, les 28 et 29 novembre,
ainsi que le tri des produits collectés en
entrepôt, du 1er au 5 décembre.
N’hésitez pas à rejoindre les Gilets orange
bénévoles, pour quelques heures ou
davantage, à l’occasion de cette grande
opération solidaire.
Infos et inscriptions auprès de : ba530.collecte@banquealimentaire.org
ou sur www.jeveuxaider.gouv.fr, Banque alimentaire de la Mayenne,
tél 02 43 56 41 03.
Pour mieux comprendre les enjeux liés à l’aménagement du territoire, une exposition autour de la sobriété foncière est proposée au Quarante, rue du Britais, jusqu’au 20 novembre. Mise à disposition par l’État, cette exposition, enrichie de quelques exemples locaux inspirants issus du Prix Aperçus, organisé par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’environnement de la Mayenne (CAUE), permettra aussi d’appréhender le travail engagé par Laval Agglomération sur le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ainsi que sur la construction du nouveau schéma de cohérence territoriale (SCOT).
Permettre à chacun de se déplacer plus librement dans la ville, quelles que soient ses capacités. Tel est l’objectif du challenge citoyen StreetCo qui sera lancé par la Ville de Laval le jeudi 20 novembre, depuis l’hôtel de ville. Une initiative qui s’inscrit dans la démarche ville handi-accueillante et ville amie des aînés. Ce projet intergénérationnel et participatif est ouvert à toutes les personnes volontaires pour contribuer à développer une mobilité plus inclusive. Pendant deux mois, les Lavallois sont invités à répertorier les obstacles présents sur la voirie grâce à l’application StreetCo, afin d’améliorer l’accessibilité des nclusif StreetNav. Dans ce GPS, les places PMR, les bancs et les sanitaires sont répertoriés. Les personnes intéressées pour participer au challenge peuvent se présenter à l’hôtel de ville, le jeudi 20 novembre, dès 18h30, munies de leur téléphone portable sur lequel l’application StreetCo sera téléchargée. Pour en savoir plus : participation.citoyenne@laval.fr
L’Automobile club de l’ouest (ACO) propose des balades à bord de voitures de collection, le samedi 6 décembre, de 10h à 18h, au départ du square de Boston. L’association fait appel à des collectionneurs de véhicules anciens qui se transforment, pour l’occasion, en chauffeur, et emmènent le public en promenade à travers la ville. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des animations organisées à l’occasion du Téléthon. Un mini-village, en lien avec la sécurité routière, sera aussi installé sur le square. Restauration possible sur place. Prix des baptêmes : de 10 à 25 €. La totalité de la recette sera reversée à l’AFM-Téléthon.
Le réseau cuivre qui fournit les services téléphoniques et internet par ADSL va disparaître progressivement d’ici à 2030 dans toute la France. À Laval comme dans 19 autres communes de l’agglomération, la coupure du réseau ADSL par l’opérateur historique sera effective dès le mardi 27 janvier 2026. Pour continuer à bénéficier d’un accès à ces services, le passage à la fibre optique est nécessaire. Les Lavallois qui n’auraient pas encore initié cette démarche sont invités à se rapprocher de leur opérateur, dans les meilleurs délais, afin de pouvoir raccorder leur ligne en temps et heure à la fibre. Fin septembre, quelques lignes n’avaient pas encore opéré cette migration : des lignes téléphoniques, mais aussi des terminaux de paiement bancaire, des alarmes… Si vous utilisez ce type d’outil et que vous n’êtes pas encore passé à la fibre, ne perdez plus de temps ! En cas de difficultés pour réaliser d’éventuels travaux de raccordement sur les parcelles privées, des aides de l’État sont possibles. Plus d’info sur www.mayenne.gouv.fr/
Les habitants de logement avec terrain ou jardin peuvent bénéficier gratuitement d’un composteur individuel offert par Laval Agglo. Sans inscription, sur simple présentation d’un justificatif de domicile, cette distribution - réservée aux habitants de l’agglomération qui n’en auraient pas encore bénéficié - est effectuée à l’issue d’une information permettant à chacun d’utiliser au mieux ce composteur. Les prochaines sessions (d’environ 45 minutes) ont lieu le samedi 22 novembre et le samedi 6 décembre à 10h et 12h précises, au Palindrome, 25 rue Albert-Einstein. Vous habitez en appartement et souhaitez apprendre à bien utiliser votre aire de compostage partagé ? Laval Agglo vous explique comment cela fonctionne et répond à toutes vos questions. Deux sessions d’information, sans inscription préalable et gratuites, sont proposées à ces mêmes dates (les 22 novembre et 6 décembre) et au même endroit (Le Palindrome), à 11h. À l’issue des 30 minutes d’information, un bio seau sera remis à chaque participant. Attention : les bennes à déchets verts fermeront du 17 novembre au printemps. Pour en savoir plus, contacter le service Prévention des déchets de Laval Agglo, 02 53 74 11 00 ou dechets@agglo-laval.fr
Le projet de restauration de la ceinture des remparts de la ville entre dans une première phase opérationnelle. Début décembre, un chantier archéologique sera engagé sur la Porte Beucheresse. Prévu pour durer une année, il nécessitera la mise en place d’un échafaudage qui obligera les piétons à contourner l’ensemble. Après un diagnostic archéologique posé en 2023, la Direction régionale des Affaires culturelles a demandé la réalisation de fouilles approfondies pour explorer le bâtiment, notamment sur des questions d’architecture militaire. Plus d’info sur www.laval.fr
Le comité de jumelage Laval-Garango organise une conférence sur le bocage sahélien le mercredi 12 novembre à 18h à l’hôtel de ville. Proposée dans le cadre du Festival des solidarités 2025, cette rencontre sera animée par Henri Girard, président de l’ONG Terre verte. Il évoquera le bocage sahélien, une initiative qui vise à revitaliser les terres agricoles au Burkina Faso pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Entrée libre. Plus d’info auprès de lavalgarango@neuf.fr
En centre-ville, rue Haute-Chiffolière, l’accès provisoire du parking d’Intermarché à tous les automobilistes se poursuit. Il est possible d’y stationner en zone bleue durant 1h30 au maximum, entre 9h15 et 12h30 et entre 14h30 et 19h30, hors dimanches et jours fériés.
Pour renforcer la sécurité routière et améliorer la qualité de vie des habitants, la Ville de Laval procède depuis 2023 à la requalification progressive de ses quartiers en zones limitées à 30 km/h. Après le Gué d’Orger, Avesnières, Thévalles ou encore le centre-ville rive gauche, quatre nouveaux secteurs sont concernés cette fin d’année : les Pommeraies et Pillerie en novembre, Hilard et Les Fourches à partir de décembre. Plus de sécurité, moins de nuisances La réduction de la vitesse favorise la sécurité des usagers les plus vulnérables – piétons, enfants, cyclistes, personnes âgées – tout en diminuant les nuisances sonores et la pollution. Elle encourage ainsi un trafic plus calme, propice au développement des modes de déplacements doux et au bien-être de tous. Chaque zone 30 est identifiée aux entrées de quartier par des panneaux et un marquage au sol spécifique. Pour optimiser ces aménagements, les usagers sont invités à exprimer leurs retours d’expérience auprès de Laval Direct Proximité, au 0 800 00 53 53.
Plus d’un millier de seniors vont se retrouver pour le traditionnel déjeuner-spectacle des aînés organisé par la Ville et le CCAS de Laval le dimanche 23 novembre à partir de 12h à la salle polyvalente. Au programme de cette journée conviviale, un repas de fête mais aussi du divertissement : un spectacle de mentalisme, de la musique et des chansons. L’événement s’annonce sous les meilleurs auspices. Attention : chaque participant doit se munir du QR code qui lui a été envoyé. Plus d’info auprès de l’espace Espace seniors intergénérationnel, 90 rue de Rennes, 09 67 51 83 87, espace.seniors@laval.fr
« Nous avons pris le dernier train. » C’est par cette phrase que les textes du concours d’écriture d’un début de roman, lancé par l’association Lecture en Tête, doivent commencer. Destiné à sensibiliser les jeunes à la littérature d’aujourd’hui et à accompagner des écrivains en herbe, ce concours, qui s’adresse aux 15-25 ans, est ouvert jusqu’au 15 janvier 2026, date limite d’envoi des manuscrits. Un jury d’auteurs récompensera cinq textes. Le nom des lauréats sera annoncé lors de la 12e édition du Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines qui se déroulera du 26 au 29 mars à Laval. Règlement du concours sur www.lecture-en-tete.fr Plus d’infos au 02 43 53 11 90 ou à mediation@lecture-en-tete.fr
La fin de l’année rime généralement avec dégustation de coquillages et de crustacés. Du 1er novembre au 3 janvier 2026, les déchetteries de Laval Agglo mettent à disposition des bacs spécialement dédiés à la récupération des coquillages vides qui seront ensuite compostés et transformés en amendement naturel par l’entreprise Les Pieds sur Terre, basée à Bouchamps-lès-Craon. Saint- Jacques, moules, huîtres, coques, palourdes et autres bulots pourront ainsi être recyclés. Attention : les restes de poisson et de crustacés (crevettes, gambas et langoustines) ne sont pas concernés ! Ils devront être déposés dans votre poubelle grise. Retrouvez les horaires d’ouverture des déchetteries sur www.agglo-laval.fr
La Maison de l’Europe propose des formations en anglais, allemand, espagnol et italien dispensées par des intervenants originaires du pays dont ils enseignent la langue. Ces cours hebdomadaires d’une heure et demie, accessibles à tous niveaux, ont pour objectif de conforter et d’améliorer vos compétences linguistiques, à l’oral comme à l’écrit. Pour chaque discipline, 40 heures sont proposées. Il est encore possible de s’inscrire pour cette saison 2025-2026. Nouvelle adresse : 5 rue de Paradis. Info et inscription sur : www.maison-europe-mayenne.eu secretariat@maison-europe-mayenne.eu
Studyrama organise la 5ᵉ édition du salon des lycéens et des études supérieures de Laval le samedi 8 novembre de 10h à 17h à l’espace Mayenne. Environ 400 formations de bac à bac+5 seront représentées : prépas, facultés, grandes écoles, écoles spécialisées... De quoi permettre aux lycéens d’affiner leur projet d’orientation. Plus d’info sur : www.studyrama.com
Vous avez récemment emménagé à Laval ? Pour vous permettre de mieux connaître la ville, les élus du conseil municipal vous invitent le samedi 22 novembre à l’Hôtel de ville pour partager un moment convivial d’accueil et d’échanges. Le rendez-vous est fixé à 11h, dans la salle du conseil. Pour y participer, inscrivez-vous à l’adresse suivante : cabinet@laval.fr, ou au 02 43 49 46 28
Une nouvelle phase de travaux s’engage pour l’îlot Val-de-Mayenne. Le parking provisoire qui avait été aménagé à l’emplacement du futur programme immobilier imaginé par le promoteur Procivis Ouest est désormais fermé. Tout comme une partie du parking situé rue Jarry. Le désamiantage préalable de plusieurs bâtiments existants va être réalisé début novembre, pendant plusieurs semaines, avant l’engagement de la démolition. Conformément à la prescription de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), un chantier de fouilles sera mené par la suite, avant la construction de l’immeuble destiné à accueillir 25 logements et deux cellules commerciales. Pour en savoir plus sur le programme immobilier à venir, www.laval.fr/desprojets-plein-la-ville/ilot-val-de-mayenne
Une collecte de sang est organisée à l’intention des étudiants lavallois le mardi 18 novembre, de 10h à 18h, sur le campus de la Technopole, dans les locaux de la fac de Droit. L’initiative, menée dans plus de 25 villes en France, a pour but de recruter de jeunes donneurs et de les fidéliser afin de répondre aux besoins des malades. À Laval, elle est pilotée par le Lions club international, Sang pour sang campus Laval et l’Établissement français du sang. Pour donner son sang, il faut avoir au moins 18 ans, peser plus de 50 kilos, être en bonne santé, présenter une pièce d’identité avec photo et être reconnu apte lors de l’entretien préalable. Prendre rendez-vous sur dondesang.efs.sante.fr ou sur l’appli Don de sang
Retrouver le goût et l’odorat, faire des économies, contribuer à préserver l’environnement, se protéger soi-même mais aussi protéger les autres… Le panel des motivations pour décider d’arrêter de fumer est large. Le mercredi 5 novembre, à l’occasion du Mois sans tabac, un village prévention s’installera sur la Place du 11-Novembre, de 11h à 17h. Animations, conseils personnalisés, astuces et consultations flash avec des professionnels de santé sont au programme. Portée par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de la Mayenne et la Ville de Laval, avec le soutien de nombreux partenaires, cette initiative s’adresse à tous ceux qui veulent relever le défi d’arrêter de fumer ou simplement s’informer. www.tabac-info-service.fr
Dix-huit mois de travaux sont passés. Début octobre, le Centre administratif municipal a rejoint son site historique, à côté de l’Hôtel de ville. L’occasion de rappeler toutes les démarches accessibles sur place.
Les habitués du Centre administratif municipal remarqueront tout de suite la différence. Fini le quai André-Pinçon. Le Cam a fait son retour à l’angle de la Place du 11-Novembre et de la rue des Déportés. Le rez-de-chaussée de cet espace, ainsi que les trois étages, ont été entièrement réaménagés. Les travaux, qui ont représenté un investissement de 3,1 millions d’euros, ont été réalisés entre mars 2024 et septembre 2025 sur l’ensemble du bâtiment, avec pour objectif premier, sa rénovation énergétique. Cette rénovation va permettre d’économiser 40 % de consommation d’énergie et autant de CO2. Ce centre, on y vient pour effectuer toutes sortes de démarches administratives. Trois guichets sont dédiés à l’état civil* dont un est désormais fermé pour plus de confidentialité. Quatre autres guichets permettent l’obtention de papiers d’identité (carte nationale d’identité, passeport), l’inscription des enfants à l’école, le calcul du quotient familial, l’obtention d’une attestation d’accueil, l’obtention d’une attestation de domicile, la validation de l’identité numérique, l’inscription sur les listes électorales, la demande du regroupement familial ou encore le recensement citoyen. La régie, située sur la gauche en entrant, offre aussi l’alternative au paiement en ligne pour la restauration scolaire, la crèche, les activités périscolaires et extrascolaires. Il est possible de régler en carte bancaire, en espèces ou par chèque. Enfin, au premier étage, le service Rythmes de l’enfant peut fournir tout renseignement nécessaire à propos des inscriptions dans les écoles publiques, ainsi qu’aux activités périscolaires (dans les écoles publiques et privées) et extrascolaires. Une aide peut également être apportée pour utiliser le portail Familles.
* Déclaration de naissance ou reconnaissance anticipée, déclaration de décès, Pacs, mariage, concession funéraire (achat, renouvellement), parrainage civil, changement de prénom ou de nom, certificat de concubinage.
Un Photomaton est disponible sur place pour effectuer les photos nécessaires aux papiers d’identité.
De père en fille, la tradition se poursuit : Magali Hyvon reprend le carrousel familial, cher aux Lavallois depuis des générations. Après la disparition de son père Patrick cet été, le manège continue de tourner, fidèle au centre-ville.
Depuis plus de quarante ans, la famille Hyvon enchante les enfants en plein coeur
de la ville. Après le décès, cet été, de son père Patrick, figure bien connue des
Lavallois, Magali, 38 ans, a choisi de reprendre les rênes du carrousel au charme
d’antan. Un passage de témoin qui résonne comme une évidence. « Je suis née
dedans. Le manège a toujours fait partie de ma vie », confie-t-elle avec émotion.
Une histoire de générations.
Patrick Hyvon, originaire de la Sarthe, a installé son premier manège à Laval en
1986, sur la place du Jet-d’eau. « Il y venait régulièrement tout en parcourant
les communes alentour pour les Angevines ou les fêtes communales : La Flèche,
Le Mans, Louverné, Montenay… En 2005, la Ville a fait construire le carrousel
actuel, inspiré de l’univers de Jules Verne, avec ses chevaux de bois, ses nacelles et
son décor poétique », raconte Magali Hyvon. Cette structure au charme d’antan,
que Patrick Hyvon gère alors, émerveille petits et grands. « Papa était installé
à temps plein sur la place du Jet-d’eau, et j’avais repris son ancien manège »,
ajoute-t-elle.
Après sa restauration, le carrousel a retrouvé le centre-ville, en novembre 2024,
sur la toute nouvelle place des Droits de l’Enfant, au coeur du réaménagement
de la place du 11-Novembre.
« Papa n’y a travaillé que de novembre à juillet, il n’a pas eu le temps de s’y
habituer, glisse, émue, Magali Hyvon. Moi, je trouve cet espace très adapté. C’est
un vrai “coin famille” et les clients sont ravis. Beaucoup me parlent encore de mon
père et de ce qu’il représentait pour eux. Ça me touche énormément. »
Le plaisir de transmettre.
Depuis la réouverture début septembre, la jeune femme constate que l’attachement
au carrousel reste intact. « Les générations se succèdent mais l’émerveillement est le
même, sourit-elle. C’est rare qu’un enfant ne fasse qu’un tour ! »
Au-delà de faire tournoyer avions, montgolfières et fusées, Magali Hyvon imagine
déjà de nouveaux projets. « On devrait installer à côté du carrousel, pendant les
illuminations de la ville, un stand de churros et de confiserie. L’idée, c’est de prolonger la
magie et d’en faire un vrai lieu de convivialité. »
Horaires d’ouverture : mercredi de 13h à 19h, samedi de 10h30 à 13h et de 14h
à 19h, dimanche de 14h à 19h, pendant la période scolaire. Tous les jours
pendant les vacances et dès la mise en lumières de la ville, le 29 novembre.
Depuis la mi-octobre, les Halles de Laval proposent un dispositif convivial et ludique. Chaque après-midi, des jeux de société sont mis à la disposition des visiteurs pour jouer sur place. Tous les commerçants installés dans les Halles participent à cette initiative originale : chacun dispose d’un jeu à prêter, parmi une sélection variée (Le Roi des Nains, Le Cinq Rois, Inimaginable, 6 qui prend, etc.). Les personnes qui le souhaitent peuvent simplement demander un jeu à un commerçant pour s’installer et partager un moment de détente en famille ou entre amis. Au-delà du plaisir de jouer, ce dispositif vise à faire vivre les Halles autrement : créer du lien, encourager les rencontres et offrir un lieu où l’on vient aussi pour le plaisir d’être ensemble. Du mardi au samedi, de 15h à 17h, aux Halles de Laval.
Tout prochainement, une nouvelle offre commerciale sera proposée à proximité immédiate des Halles. Pour compléter la gamme de produits vendus dans le bâtiment, des étals de primeurs s’installeront plusieurs jours par semaine à l’extérieur, sous le auvent en bois, à l’abri des intempéries : les mercredi, jeudi, vendredi et dimanche, il sera ainsi possible de se procurer des fruits et des légumes de saison en allant faire ses emplettes aux Halles. Plusieurs types de production seront mises en vente : du bio et surtout du local.
À l’approche de l’hiver, les équipes des Espaces verts de la Ville profitent de la dormance des végétaux et des arbres pour tailler, semer, créer et penser une gestion durable.
Une fois la nature endormie, les agents municipaux des Espaces verts
entrent dans une période charnière. « Contrairement à ce que l’on
croit, c’est une saison intense », souligne Apolline Mansuy, responsable
des espaces verts urbains depuis juillet. Avec ses 41 agents, répartis
par secteurs (ouest, est, centre-ville), elle prépare déjà le printemps.
Planter, tailler, anticiper.
« De novembre à mars, nous réalisons l’essentiel des plantations et des
grosses tailles », explique-t-elle. Trois agents spécialisés en élagage
ont un rythme soutenu dès octobre : tailles de bois morts et des
arbres. Bordant le Cinéville, les platanes sont coupés en “têtard” pour
les revivifier. La Perrine, la Place du 11-Novembre, les quais sont des
lieux incontournables pour les élagueurs. « C’est une période où il n’y a
pas de nidification des oiseaux, ce qui permet d’intervenir en respectant
la nature », précise Apolline Mansuy.
Chaque hiver, les agents s’attachent à embellir tous les massifs de la
ville. « On choisit les fleurs en fonction des saisons pour apporter de la
couleur dans la ville et rendre l’ensemble agréable », explique Thierry
Théot, responsable du secteur centre-ville. À la Roseraie, de nouvelles variétés
sont plantées. C’est aussi le moment de préparer la transplantation des arbres
et arbustes issus du centre horticole municipal.
Créations éphémères.
Au jardin de la Perrine comme devant l’Hôtel de ville, huit massifs se parent de
couleurs sur une thématique renouvelée trois fois par an. En écho à la saison
espagnole, le thème lancé mi-octobre se déploie jusqu’à la mi-décembre.
« À l’Hôtel de ville, nous avons installé un décor aux couleurs de l’Espagne, avec
un éventail et un personnage qui joue de la guitare », précise Thierry Théot.
Ces massifs nécessitent une préparation des agents : concertation entre
secteurs, consultation des catalogues d’espèces, commandes auprès des
pépiniéristes... « C’est une période de réflexion entre les équipes pour la création
des futurs massifs », indique Apolline Mansuy.
Une gestion durable.
Les équipes poursuivent la logique de préservation des écosystèmes avec une
“gestion différenciée”. Au lieu de tondre à ras, certaines zones peu fréquentées
ne sont fauchées qu’une à deux fois par an pour favoriser la biodiversité.
« Nous semons des graines pérennes », souligne la responsable. Si ces terres
paraissent nues, elles préparent en réalité de belles surprises au printemps.
Après un peu de patience, ces semences « offrent chaque année des fleurs
sauvages différentes ».
En collaboration avec le service propreté urbaine, les feuilles mortes sont
collectées et valorisées en paillage qui sera réutilisé dans les massifs et à la
ferme urbaine de Saint-Nicolas. Un geste local, écologique et économique.
Afin de préserver la vitalité du Bois de L’Huisserie, véritable
poumon vert pour les habitants de Laval et de son
agglomération, l’Office National des Forêts (ONF) engage
des travaux d’entretien forestier, avec la mise en oeuvre
d’une coupe d’éclaircie.
Ces interventions, programmées en deux temps,
visent à garantir une gestion durable du massif
forestier tout en renforçant sa biodiversité.
En deux étapes.
La première phase du chantier se déroulera
sur deux semaines à compter du 4 novembre.
La seconde interviendra fin 2025 - début 2026.
Pendant ces périodes, l’accès aux zones concernées
par les coupes sera strictement interdit au public,
en raison des risques liés à la présence de machines
forestières et à la manipulation de grumes (troncs
coupés et ébranchés).
Promeneurs, joggeurs, cyclistes et cavaliers sont
invités à respecter la signalisation mise en place,
pour leur sécurité comme pour celle des équipes
sur le terrain.
Entre les deux phases de travaux, les parcelles
concernées seront remises en sécurité et rouvertes
temporairement au public, afin de permettre un
usage serein des sentiers traversant la forêt.
Équilibre et diversité.
La coupe d’éclaircie consiste à sélectionner certains
arbres à abattre pour offrir davantage de lumière,
d’eau et d’espace aux sujets les plus prometteurs.
Cet entretien permet de stimuler la croissance
d’arbres de meilleure qualité, d’encourager la
diversité des espèces et de favoriser un meilleur
accueil pour la faune et la flore.
Cette gestion raisonnée, menée par des
professionnels, vise à maintenir une forêt saine et
durable, capable de résister aux aléas climatiques
et aux maladies.
La loi sur la démocratie de proximité offre la possibilité aux groupes politiques de s’exprimer librement. Voici donc les points de vue de la majorité et de l’opposition. Ces tribunes n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.
Demain Laval ensemble, écologique et solidaire.
LUMIÈRES DES FÊTES, ESPRIT DE FRATERNITÉ.
Laval se pare de lumières, depuis trente ans, au temps des fêtes.
Ces illuminations réputées embellissent maintenant le Vieux-
Laval et un nouveau quartier chaque année. Au tour du quartier
de la Dacterie de connaître la magie des jeux de lumière et des
belles décorations.
Au-delà des yeux émerveillés, il y a aussi l’esprit des fêtes. Celui
de la fraternité. Ce n’est pas seulement un des trois mots de la
devise nationale inscrite au fronton de l’Hôtel de Ville. C’est une
valeur forte, partagée par la Ville, les Lavalloises et les Lavallois.
Et des valeurs, cela s’incarne par des intentions et par des actions.
L’esprit de fraternité, et de sa jumelle sororité, commence au
sein de chaque famille. À une époque minée par des querelles
voire des violences intrafamiliales, la famille demeure le premier
lieu d’apprentissage de la fraternité, au sein des fratries et par la
solidarité intergénérationnelle.
Sortir de soi-même et de chez soi, avec bienveillance, amène à
fraterniser avec le voisin, les habitants de sa rue et, plus loin, avec
tout le quartier. La fraternité contribue à la tranquillité publique,
c’est l’antidote à l’intolérance, à l’incivilité, si chacune et chacun
y met du sien.
Cette fraternité va bien au-delà de la simple courtoisie et de
la nécessaire convivialité. Elle débouche sur l’entraide et la
solidarité, - le fameux esprit d’équipe - dans le travail, dans
les loisirs, dans les associations en nombre croissant à Laval.
Offrir du temps, une part de bénévolat, ne serait-ce pas un beau
cadeau de Noël ?
Sans cesse à construire, la fraternité a vocation à s’ouvrir à
l’universel, à aller à la rencontre de celui que nous ne connaissons
pas et qui ne nous ressemble pas. C’est le sens des “saisonspays“
dont la sixième édition, en cette fin d’année, propose une
découverte de l’Espagne.
Le lien à l’autre, c’est le premier message des Fêtes. Et dans une
ville c’est le mieux vivre ensemble. Ville fraternelle, ville apaisée :
le souhait de notre équipe municipale à l’orée de la nouvelle
année.
Joyeuses fêtes à toutes et à tous !
Laval passionnément.
LAVAL RENOUE AVEC LES EMPRUNTS À HAUTS RISQUES !
La majorité municipale a décidé de contracter un emprunt de 6 millions
d’euros sur 20 ans. Des décisions similaires ont été prises au niveau de
l’agglomération. Si l’investissement, et son financement, sont nécessaires à la
collectivité, les conditions financières retenues posent de sérieuses questions,
tant sur la véritable santé financière de la ville, que du sérieux de sa gestion.
- Le prêt est à taux variable sur toute sa durée, ce qui expose la Ville aux aléas
des marchés financiers.
- Un plancher fixé à 2,57 % empêche même Laval de profiter pleinement d’une
éventuelle baisse des taux.
- La Ville s’engage pour 20 ans, avec des pénalités lourdes en cas de sortie
anticipée.
En clair, Laval prend un pari risqué qui pourrait coûter très cher aux contribuables
dans les années à venir. D’autres solutions plus prudentes existaient : taux fixe
partiel, emprunt capé, ou appel d’offre élargi. Monsieur le Maire, s’engageraitil
à titre personnel, sur un prêt de plus de 20 ans à taux variable ? La réponse
est non. Alors pourquoi ne pas gérer l’argent des contribuables avec le même
sérieux ?
Patrice Aubry, Marie Cécile Clavreul, Chantal Grandière, Stéphanie Hibon-Arthuis, Henri
Renié, Samia Soultani. Contact : elus.opposition@laval.fr - 06 34 26 66 75
Les Indépendants pour Laval.
LES HALLES : DERRIÈRE LES VITRINES, UNE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE
PRÉOCCUPANTE.
L’ouverture des Halles a brièvement laissé espérer un regain d’activité
commerciale. Mais depuis la rentrée, le constat est alarmant : de nombreux
commerces lavallois souffrent, y compris ceux récemment installés dans les
Halles. L’exonération temporaire de loyer les premiers mois leur permet de
tenir, mais après…
L’inquiétude grandit. Si un projet aussi structurant montre déjà ses limites,
c’est que le modèle économique retenu par Florian Bercault n’est pas bon.
Nous alertons : il est urgent de revoir la stratégie commerciale. Soutenir
l’économie ne se résume pas à inaugurer des lieux. Cela exige une vision à long
terme, un accompagnement solide, et une réelle écoute des professionnels.
La vitalité de Laval et le tissu économique local sont en jeu.
James Charbonnier, Vincent D’Agostino, Pierrick Guesné, Lucile Périn
Contact : elus.opposition@laval.fr - 06 34 26 66 75.
Chaque conseil municipal commence par un temps d’échange avec les citoyens. Si vous avez une question à poser à l’équipe municipale, vous pouvez la formuler jusqu’à deux semaines avant la séance. L’élu en charge du sujet concerné vous apportera une réponse, de vive voix, et en direct, lors du conseil. Attention : il vous faudra impérativement être présent lors de la séance. Dans le cas contraire, la réponse de l’élu vous sera adressée par courrier. Le prochain conseil se déroulant le lundi 8 décembre, vous pouvez adresser votre demande jusqu’au lundi 24 novembre. Par téléphone au 02 43 49 46 28 ou par mail à questionauconseil@laval.fr.
Créé en 1971, le stade Francis-Le-Basser est un lieu emblématique de Laval. Tous les quinze jours, il accueille les matchs du Stade lavallois Mayenne Football Club. À la veille d’une profonde transformation, nous vous emmenons dans ses coulisses.
Si tous les yeux sont tournés vers les joueurs, une
véritable fourmilière s’active chaque jour de match.
Bénévoles, salariés, prestataires : tous travaillent
dans l’ombre pour que chaque match rime avec
passion du foot, partage et convivialité. Reportage.
Ce soir, le Stade lavallois va affronter Amiens. Dès
le matin, les artisans de l’ombre s’activent au stade
Francis-Le-Basser. Une odeur de barbecue flotte
dans l’air. Jean-Claude, bénévole depuis 23 ans,
cuit les saucisses et merguez. « Depuis que je
suis à la retraite, je m’y consacre à temps plein »,
sourit-il. À ses côtés, Nadine, présidente des Socios,
coordonne 65 bénévoles. « Nous gérons buvettes,
friteries, boutique. Dès le mercredi, on réceptionne
les boissons, puis les produits frais. Le jour du match,
on démarre à 7h45 et on ne s’arrête plus », racontet-
elle. Mais l’organisation bien rodée n’empêche
pas la bonne ambiance : « Laval, c’est une grande
famille ».
Chacun son rôle.
Dans les coulisses, chacun a son rôle. Arthur Decout,
stadium manager du Stade lavallois, orchestre
les préparatifs : sécurité, partenaires, télévision,
pelouse. « Je reste dans l’ombre, toujours aux aguets
d’un problème et quand il y en a un, je le règle »,
glisse-t-il.
Quelques heures avant le match, la billetterie
ouvre. Irène, retraitée et bénévole depuis trois ans,
accueille les invités avec entrain : kinés, anciens
joueurs, invités… À ses côtés, Charlène, responsable
du Contrôle Lavallois, s’occupe de la billetterie
du grand public : « L’entreprise est un prestataire
de service du Stade. On a des gens qui travaillent
en caisse, aux portes pour scanner les tickets des
clients, au salon et des gens au niveau de l’entrée des
tribunes », précise-t-elle.
Vers 17h, la majorité des bénévoles des Socios se
mettent en place comme Émilie, à la buvette des
Socios depuis cinq ans. Un peu plus loin, son mari,
lui aussi bénévole, s’occupe de la buvette extérieure.
À l’ouverture du stade au public, Aurore, la mascotte
des Socios, enfile le costume et vient à la rencontre
des supporters : « Les enfants adorent ! », s’exclame
la bénévole.
La passion du foot.
Sur la pelouse, Mathéo, alternant
chargé de mission opérationnel,
veille à ce que les abords soient
prêts pour le match. À ses côtés,
Jean-Michel, bénévole du club,
aide depuis sept ans au protocole
d’avant match, notamment
pour poser la signalétique :
« Je viens en soutien où il y a
besoin », précise le passionné de
foot. Les équipes de télévision
se mettent aussi en place pour
la diffusion du match. Chloé,
responsable communication du
Stade lavallois, gère les relations
avec les médias et la presse :
« J’organise les interviews et veille à l’accueil des
journalistes et des photographes. Je coordonne aussi
la communication éditoriale du Stade ». Hugo, alternant,
photographie les coulisses des matchs et
anime les réseaux sociaux du club.
Sur le banc, en bordure du terrain, la Croix-Rouge
est prête à intervenir en cas de blessure ou de
malaise. Didier, secouriste pour l’association, garde
l’oeil vif avec ses trois autres équipiers : « On aime
faire du secourisme, et qu’importe le spectacle, c’est
du bénévolat et un vrai travail d’équipe », dit-il.
Médecins, kinés et spécialistes veillent à la santé
des joueurs. « J’allie passion du foot et métier »,
indique Cheikh, médecin du Stade spécialiste en
réanimation, après avoir serré la main d’un joueur.
La tradition se perpétue.
Plus que quelques minutes avant le début du
match. Les gradins se remplissent à vive allure.
Beaucoup de supporters ont pris boissons et frites
avant de s’installer. À la friterie Chez Bouboule,
Mélanie perpétue la tradition familiale, un an après
la disparition de son père.
Sur la pelouse, douze ramasseurs de balles
s’activent. « Les enfants sont ravis de venir sur la
pelouse. Et même à mon âge, j’ai encore les yeux
qui pétillent, confie Stéphane, bénévole au Stade
et responsable des ramasseurs de balles depuis
dix ans. Parfois, la situation peut être tendue, nous
devons rester neutres, même si, intérieurement, nous
soutenons Laval. »
Le coup de sifflet retentit. La rencontre est lancée
grâce à l’action discrète de tous ces acteurs. Place
aux footballeurs maintenant.
Le vestiaire, l’antre des joueurs. Lieu inaccessible au public s’il en est ! Nous avons poussé la porte pour vous et rencontré Clara, l’intendante de l’équipe pro.
Situé à quelques mètres du hall de la tribune Actual,
un simple écriteau Vestiaires Laval en indique l’entrée.
La porte s’ouvre sur un espace bordé de casiers sur
trois côtés, avec une table en son centre. Et là, tous
les symboles du club sont réunis : son nom, la couleur
orange Tango, son blason et son slogan Souriez, c’est du
foot, c’est Laval…
Mamadou Samassa, Julien Maggiotti, Malik Tchokounté,
Thibaut Vargas… Les joueurs cadres de l’équipe du
Stade lavallois ont leur place attitrée. Une étiquette
avec leur nom surplombe leur casier. Pour les joueurs
titulaires d’un soir, tout est aussi prévu. Leur étiquette
attend sagement sur le côté d’une rangée de casiers de
trouver sa place en haut de l’un des 26 emplacements,
encore disponible.
Et saviez-vous que les coachs avaient leur propre
vestiaire ? Situé à quelques mètres de celui des
joueurs, il est meublé plus sommairement. Un seul
casier s’apparente à ceux des joueurs, à l’attention de
l’entraîneur principal. Deux autres cases plus simples
complètent le décor.
Seule femme de la Ligue 2.
Retour dans le vestiaire des joueurs. À chaque rencontre
à domicile, c’est l’un des terrains de jeu de Clara Sallard,
l’intendante de l’équipe professionnelle et seule femme
à exercer cette mission en Ligue 2. Avant et pendant
chaque match, la jeune femme de 24 ans prend un soin
méticuleux à mettre les joueurs dans les meilleures
dispositions possibles. « Tout est bien
millimétré », avoue-t-elle.
Arrivée au Stade lavallois d’abord
comme intendante du centre de
formation en juillet 2024, elle a
appris sa mission avec Kévin Perrot,
le team manager et Arthur Décout,
le stadium manager. Et elle a
apporté sa petite touche au moment
d’installer les affaires des joueurs, le
jour des matchs. « Nous pourrions
poser toutes les affaires regroupées, à la place de chacun
des joueurs. » Au lieu de cela, un premier maillot est
suspendu. Les chaussettes sont posées au fond du
casier à droite et le short au fond à gauche. La serviette
de douche trouve sa place tout en haut du casier.
« Comme cela, c’est plus simple pour eux. »
Le sens du détail.
Afin que chacun soit le plus à l’aise dans ses crampons,
elle a même coupé certaines chaussettes, permettant
aux joueurs de revêtir d’autres chaussettes qui glissent
moins. Et pour éviter que ça ne s’effiloche, elle en a
brûlé l’extrémité. Le diable se cache dans les détails. Les
malles pour les affaires sales sont installées à chaque
extrémité de la table, prêtes à recevoir maillots et
autres équipements.
La préparation du vestiaire n’est pas terminée. Une
petite bouteille d’eau mise à disposition de chacun des
joueurs et il faut installer du matériel dans le couloir
attenant. « Certains joueurs aiment bien commencer à
s’activer trente minutes avant l’échauffement », explique
Clara.
L’intendante positionne les chasubles sur la table
centrale et remplit ensuite les gourdes avant de les
ranger dans une glacière. Les joueurs les auront à leur
disposition pendant l’échauffement et la rencontre.
Même le matériel pour la préparation physique de
l’entraînement est installé, prêt à servir.
Derniers détails, Clara sort d’une grande caisse différents
fruits secs et les dispose sur la table. Les joueurs
pourront les manger à la mi-temps pour reprendre des
forces. « Avant le match, c’est aux Gandonnières que
les joueurs partagent leur collation d’avant causerie. »
Un dernier tour dans le vestiaire des arbitres pour y
déposer deux maillots et chasubles, qui seront vérifiés,
et tout est prêt pour la rencontre.
Un stade, c’est avant tout un écrin de verdure. Un espace vert forcément bichonné et scruté sous tous ses angles. Plongée dans l’entretien de la pelouse du stade Francis-Le-Basser, l’un des derniers terrains de football professionnel encore en gazon naturel.
Code PNE, pour pelouse naturelle élaborée. En Ligue 2,
Laval devient un club à part. Le stade Le-Basser est
l’un des derniers encore en pelouse naturelle. Mais
peut-être plus pour très longtemps. Refaite en 2011,
la pelouse entame sa quatorzième saison, une belle
espérance de vie déjà. « Le niveau d’exigence augmente.
La pelouse sera transformée en un gazon hybride »,
indique Thierry Blanchard, le responsable du service
travaux, production florale et terrains de sport à la Ville
de Laval, chargé de l’entretien de l’équipement. Au plus
tôt, cela pourrait intervenir pour la saison prochaine.
En attendant, missionnés par convention avec
l’Agglomération pour l’entretien, les jardiniers de la
Ville de Laval sont aux petits soins de cette pelouse
exceptionnelle. Le cahier des charges de la Fédération
française de football est strict. Trois heures avant chaque
match, le gazon est mesuré en présence des délégués.
Sa taille doit être comprise entre 24 et 28 mm.
Des bandes de couleur différente doivent aussi être
perceptibles. Ainsi, la pelouse est tondue tous les
jours, les semaines de match, dans les deux sens.
Même chose le matin du match. Et la préparation du
terrain est complétée par le traçage en début d’aprèsmidi
et l’installation des buts, des buts mobiles et
des drapeaux. À la mi-temps, les agents procèdent à
la remise en place des morceaux de gazon arrachés
pendant le jeu. Après chaque rencontre, ils renouvellent
ce travail. Le lendemain de la rencontre, un balayage
du terrain est réalisé, puis les agents
regarnissent manuellement les endroits
dénudés avec une préparation pouzzolane
et graines pré germées. Enfin, pour nourrir
la pelouse, et pour avoir un bel aspect
visuel, les jardiniers apportent au gazon
une fertilisation adaptée, selon un plan
établi.
Une mission de longue haleine.
La mission des jardiniers ne se résume
pas aux soirs de matchs. Tout au long de
l’année, ils entretiennent ce terrain, composé d’un
mélange de mâchefer et de pouzzolane, connu pour
ses vertus très drainantes. Trois équivalents temps plein
se relaient du lundi au samedi midi pour veiller sur cet
écrin comme le lait sur le feu. « Les maladies peuvent
se propager très vite, une surveillance quotidienne
du terrain est nécessaire. L’équipe connaît les zones
sensibles », note Thierry Blanchard.
Le combat contre les champignons et autres pathogènes
est complété par un ensemble de soins apporté au
terrain. « Pour la première fois cette année, un scalpage
mécanique a été effectué pour permettre de passer un
meilleur hiver. L’an dernier, le terrain a beaucoup souffert
des intempéries et des matchs successifs », poursuit le
technicien.
« Tous les quinze jours, nous effectuons aussi un travail
d’aération, en dehors des périodes de grande sécheresse
ou de grand froid, enchaîne Sébastien Bellamy, le
responsable de pôle. Cela favorise les échanges
gazeux et le développement racinaire », précise Thierry
Blanchard. Autre exercice : le décompactage. Cette fois,
l’objectif est d’assouplir le terrain.
« Le-Basser, c’est la cerise sur le gâteau, c’est notre vitrine.
Nos agents font du mieux qu’ils peuvent », assure Thierry
Blanchard. Tous scrutent avec attention le classement.
Pas seulement celui de la Ligue 2. Car, vous ne le saviez
peut-être pas, mais il existe aussi un championnat des
pelouses.
Construit en 1971, le stade Le-Basser va faire l’objet de travaux dans les cinq prochaines années. Une transformation est prévue sur site. Le point sur le projet avec le Président du Stade lavallois MFC, Laurent Lairy.
En quoi consiste ce projet de transformation ?
Le projet est de rénover le stade Francis-Le-Basser sur son site avec l’objectif
de faire un espace dédié au sport et au football, mais également de créer un
poumon à la disposition de la population. L’investissement réalisé doit permettre
du shopping, de dîner, de prendre un verre, d’assister à des conférences mais
aussi à des entreprises de s’installer. C’est la création d’un modèle pour assurer
la pérennité du site, qui ne dépende pas des résultats liés au football. C’est ce
que j’appelle être dans la responsabilité sociale, sociétale, environnementale
et économique. C’est une hérésie de construire un stade uniquement dédié au
football, qui soit occupé à même pas 10 % du temps dans l’année. Notre objectif,
c’est qu’il soit occupé à 100 %. Le projet devra offrir des conditions sociales aux
300 à 400 personnes qui viendront y travailler tous les jours, un stade moderne
avec une intégration sociétale à la taille de la ville, avoir recours à des matériaux
bas carbone et être rentable économiquement. Ce sera un espace structurant pour
la ville et pour le département. Nous voulons attirer un public complémentaire.
Où en est-on ?
Nous avons lancé un concours d’architectes en mai. Nous avons reçu
48 candidatures. Nous en avons retenues trois à qui nous avons demandé la
production d’esquisses et de solutions. Le stade, dans le modèle qui sera proposé,
sera unique, singulier, aussi il ne fallait pas faire du copier-coller. C’est pourquoi
nous n’avons pas retenu des architectes qui ont déjà fait des stades, comme ceux
qui ont construit le stade Bernabéu (ndlr : le stade de Madrid). Le jury se réunira le
6 novembre pour choisir un architecte. Nous sommes très contents de cette phase
de concours. Autant de candidats, cela montre un intérêt. C’est un gros chantier.
Comment la partie dédiée au football va-t-elle évoluer ?
Évidemment, quand on retient un architecte, on ajuste les besoins. Mais le
principe, c’est que les quatre tribunes seront construites en deux temps. Nous
commencerons par les tribunes Est-Ouest avec l’élargissement de la tribune
Nord, appelée Crédit Mutuel. La première pierre est prévue pour début 2027,
après une année 2026 consacrée aux appels d’offres. Deux ans de travaux seront
nécessaires. Puis, à partir de 2029, la tribune Sud, nommée Tribune Actual sera
rénovée ou reconstruite selon l’orientation de l’architecte. Pendant les travaux,
nous continuerons à jouer à Le-Basser. Un stade qui sera aussi désormais
accessible par l’avenue Pierre-de-Coubertin et par l’avenue de Mayenne. Au final,
le nombre de places passera entre 13 000 et 14 000 et nous aurons 15 000 m2
d’espace dédié à la population et aux entreprises.
Une animation phare pour les petits au stade. La mascotte Tangoal a vu le jour en octobre 2021, sous l’impulsion du président du Stade lavallois, Laurent Lairy et de José Ferreira, alors secrétaire général. Le fauve rouge-orangé doit son nom aux supporters. C’est pour créer du lien avec ces derniers que la mascotte a été imaginée. Avant chaque match et à la fin de la rencontre, Tangoal part ainsi à la rencontre des supporters pour faire des photos, des câlins. À la mi-temps, il participe au jeu du ballon. Sous ce costume félin, se cache un jeune homme, Manoé Boisseau. Désormais 18 ans, le fils de David Boisseau, membre du conseil d’administration du Stade lavallois, a commencé l’exercice à 15 ans. « Je suis fan de football. Quand on m’a proposé le projet, j’ai accepté directement. C’est un vrai plaisir de venir à chaque match, souligne celui qui rentre exprès de Rennes où il fait ses études. Ce que je préfère, ce sont les fins de matchs victorieuses, et le ressenti des supporters et de la foule. »
Michel Le Milinaire, entraîneur emblématique du Stade lavallois, s’est éteint fin 2023. Suite à son décès, le club a rapidement décidé d’ériger une statue à son effigie.
Cette statue en bronze, réalisée par le sculpteur lavallois Laurent Vignais, a été dévoilée aux supporters, le matin du match contre Montpellier, fin septembre. Des supporters particulièrement impliqués dans ce projet puisque 800 donateurs y ont contribué à hauteur de 47 000 €. Leur nom s’affiche désormais au stade. Le doigt tendu vers le terrain, la casquette vissée sur la tête et la main dans la poche. Le modèle en taille réel a été installé au pied de la tribune Sud, plus communément appelée tribune Actual. La famille s’est dite ravie du travail effectué par le sculpteur et avoir ressenti beaucoup de fierté. La participation des supporters a aussi été appréciée. « L’objectif de cette statue, c’est de célébrer la mémoire de l’histoire du club au travers de Michel qui a écrit des pages absolument merveilleuses, souligne Laurent Lairy le président du Stade lavallois. Si on veut s’inscrire dans la modernité, il faut se souvenir d’où l’on vient. C’était indispensable de mettre Michel à l’honneur. »
Depuis 2013, Willy Huchedé est la voix qui fait vibrer le stade Francis-Le-Basser. Mayennais et supporter de toujours, il nous livre cinq anecdotes qui ont marqué son parcours derrière le micro.
1. Le plus beau souvenir : la montée en Ligue 2.
« Mon plus beau souvenir, c’est sans hésiter la montée
des Tangos en Ligue 2, en mai 2022. Le titre de champion
de National, le retour dans une division quittée en
2016-2017, l’arrivée triomphale à l’Hôtel de ville avec
les joueurs ce soir-là… Et surtout, cette communion
extraordinaire avec le public et les supporters. C’est, sans
aucun doute, mon plus beau souvenir depuis que je suis
speaker. »
2. Le premier match, un derby entre pression et
fierté.
« Mon baptême du feu ? C’était en mars 2013, un Laval-
Le Mans. J’ai appris trois jours avant que je remplacerais
Noël Meslier, l’emblématique speaker. Un derby face à
nos voisins du Mans pour débuter, forcément il y avait un
peu d’appréhension, un peu de pression de se retrouver
au milieu du stade, micro à la main. C’était pas mal
de stress mais en même temps beaucoup de fierté. J’ai
ensuite partagé un an et demi de binôme avec Noël
avant de prendre seul le relais après le décès de Nono. »
3. Un musicien devenu speaker.
« J’ai toujours été habitué à la scène. Batteur depuis que
j’ai 5 ans, j’ai fait beaucoup de concerts. Donc m’exprimer
devant un public, c’est quelque chose que je fais depuis
mon plus jeune âge. Et puis je suis un
enfant du foot, joueur et spectateur
depuis toujours. Lorsqu’on se retrouve
au milieu du terrain avec le micro,
c’est complètement différent, un peu
stressant mais c’est surtout de la fierté
et de la joie à chaque match. »
4. Les rituels d’avant-match.
« Je n’ai pas vraiment de superstition,
mais quelques habitudes et de plus en
plus avec les années. Je m’échauffe la
voix avant le match dans ma voiture.
Je vais saluer les délégués et les
bénévoles. C’est essentiel pour moi,
car je viens du foot amateur. Puis je
récupère mes fiches et mon micro.
À 19h, à l’ouverture des portes, je
fais mon premier test micro avec le
message de bienvenue. C’est ma façon
de rentrer dans le match. »
5. Le frisson du but.
« Mon moment préféré ? Quand le Stade marque.
J’annonce le nom du buteur et je le fais répéter six, sept,
parfois huit fois par le public. Quand tout Francis-Le-
Basser répond à ma voix à l’unisson, j’ai des frissons.
Ce moment est particulier parce que j’ai l’impression que
c’est juste moi et le public. C’est peut-être le seul instant
où je sens que le public ne fait pas qu’entendre, mais
qu’il m’écoute vraiment et me répond. Ce lien avec les
supporters, c’est magique. »
Les soirs de match, quand Francis-Le-Basser s’embrase et que les Tango entrent en scène, il veille dans l’ombre. Sans Sébastien Lhote, 54 ans, gestionnaire technique au service Éclairage public, pas de projecteurs, pas de retransmission.
« S’il n’y a pas d’électricien accrédité, le match est
annulé », rappelle-t-il avec simplicité. Né à Laval,
formé au lycée Robert-Buron en électrotechnique,
Sébastien Lhote a longtemps travaillé dans le privé
avant de rejoindre la collectivité en 2006 : « Je voulais
des horaires plus fixes. Mes enfants étaient petits, j’avais
besoin de stabilité. » Depuis, il n’a jamais regretté : « Ce
que j’aime, c’est la diversité. Entre l’éclairage public et
les astreintes dans les bâtiments municipaux, aucune
journée ne se ressemble. »
Au quotidien, il répare candélabres et feux tricolores
accidentés, suit les projets urbains – comme celui de
la place du 11-Novembre – et participe à la mise en
lumière des bâtiments historiques lors de grandes
manifestations et au décor des Lumières. « Pendant
trois mois, on prépare les illuminations de fin d’année.
C’est beaucoup de travail, mais c’est festif et apprécié des
habitants. Cela donne du sens à ce que l’on fait. »
Dans l’ombre des projecteurs.
Parmi ses missions, celles au stade Francis-Le-Basser
ont une saveur particulière. Avec huit collègues, il
assure en binôme cinq soirs de match par an depuis
plusieurs décennies. « On arrive deux heures avant. La
veille ou le jour J déjà, on a fait les tests obligatoires. Le
jour J, on met en route le groupe électrogène et les 80
projecteurs de 1 580 watts. Même en plein été, le stade
est éclairé à 100 % pour les caméras. »
Depuis trois ans, l’installation est
passée en LED, plus fiable et réactive :
« Si une panne survient, on peut
rallumer immédiatement. Mais l’enjeu
est de taille : si l’éclairage n’est pas au
niveau, le match peut être annulé. »
Perché en tribune présidentielle,
Sébastien, s’il suit le match, garde
toujours un oeil sur les projecteurs. Il
demeure prêt à intervenir aussi dans
les bâtiments annexes. Le football
n’est pas sa passion – il pratique
le tennis de table depuis 40 ans
et préside un club de judo – mais
le Lavallois apprécie l’ambiance :
« C’est un moment de travail sympa. Je croise toujours
quelqu’un que je connais. Mes amis sourient quand je
leur dis que je suis “au travail“. » Et d’ajouter dans un
sourire : « Pour assurer cette permanence, en plus d’un
complément de salaire, on nous offre un sandwich, des
frites et une boisson. C’est appréciable. »
Un métier d’équipe.
En vingt ans, il n’a connu que deux pannes majeures.
Discret mais indispensable, Sébastien résume avec
fierté : « La technicité de notre métier donne du défi.
Et c’est ça qui me plaît. On est une bonne équipe. Tout
se règle autour du café du matin. Ces quinze minutes
d’échange, c’est essentiel : ça soude et ça règle bien des
soucis au quotidien. »
La Ville de Laval et Laval Agglomération procèdent régulièrement à des recrutements dans des secteurs variés. Retrouvez l’ensemble des offres d’emplois, de stages et de contrats d’apprentissage sur recrutement.laval.fr/
Depuis 1925, Méduane Habitat accompagne Laval et la Mayenne en logeant les familles et en soutenant leurs parcours de vie. Début janvier, le bailleur social investira un nouveau siège pour mieux accueillir ses équipes et ses usagers.
Un Lavallois sur cinq est logé par Méduane Habitat.
C’est dire combien le bailleur social est un acteur clé
du logement sur le territoire. Et même un pionnier
de l’habitat social. À l’origine, tout part d’un constat,
presque d’une indignation. « En 1926, Francis Lévêque,
secrétaire du conseil municipal de Laval et premier
président de la SAHBM (Société Anonyme d’Habitations
à Bon Marché), visite un logement insalubre : une seule
pièce, trois lits pour sept personnes, une fenêtre donnant
sur des cabinets extérieurs…, raconte Dominique
Duret, directeur général de Méduane Habitat depuis
2012. Cette prise de conscience donnera naissance à
une mobilisation municipale et citoyenne. »
La Ville devient alors actionnaire majoritaire et
soutient activement la construction des premières
cités : Pasteur, Risler ou Adjudant-Deslandes. Les
familles nombreuses, souvent les plus modestes,
peuvent enfin accéder à un logement salubre, parfois
même à la propriété. D’autant que Laval a besoin de
logements pour accompagner son développement
économique.
Après la Seconde Guerre mondiale, la société
devient SAHLM (loyer modéré) et accompagne
l’élan de reconstruction. Les années 1960 marquent
un tournant : place aux grands ensembles et à
l’innovation industrielle. Les Pommerais, L’Épine, Les
Vignes ou Le Pavement sortent de terre à un rythme
inédit. Objectif : « Reloger rapidement des familles et
offrir confort et modernité ».
Un bailleur de proximité.
Aujourd’hui, Méduane Habitat gère un patrimoine
varié, du pavillon individuel aux résidences collectives.
« Près de 400 à 500 logements sont réhabilités
chaque année, avec un fort accent sur la performance
énergétique et l’adaptation aux besoins actuels »,
souligne Dominique Duret. Le bailleur veille aussi à
la tranquillité résidentielle. « Gardiens et médiateurs
intégrés sont présents quotidiennement sur le terrain »,
précise-t-il. Ainsi, quatorze gardiens assurent un lien
de confiance entre locataires et équipes techniques.
Depuis les années 2020, la demande locative
augmente fortement : 5 595 demandes enregistrées
en 2024 en Mayenne, tous bailleurs confondus. Laval
concentre une forte pression : « Le vieillissement de la
population et la hausse des familles monoparentales
réduisent la mobilité dans le parc. En 2024, 74 % des
nouveaux entrants sont des familles monoparentales
ou des personnes seules. Cela témoigne d’une forme
de paupérisation, avec des revenus plus faibles »,
observe le directeur général.
Pour s’adapter, Méduane Habitat mise sur la
transformation du parc : certains T4 sont reconfigurés
en T3, la pièce libérée servant à installer des
ascenseurs, facilitant le maintien à domicile des
personnes âgées. Le type 3 (une pièce de vie, deux
chambres) est d’ailleurs le logement le plus demandé.
« Notre stratégie repose sur la mixité sociale
et l’insertion des publics en difficulté, poursuit
Dominique Duret. Nous travaillons avec de
nombreux acteurs du territoire pour maintenir
la cohésion et la tranquillité. »
Nouveau départ.
L’année 2025 est placée sous le signe de la
célébration. Après une fête des locataires
qui a réuni 300 personnes au début de l’été,
la société a récemment dévoilé un nouveau
logo, clin d’oeil à son histoire et à son ancrage
territorial. Officiellement inauguré le 7 octobre
dernier, son nouveau siège social, rue des Trois-
Régiments, sera mis en service le 12 janvier
prochain.
Ce bâtiment bas carbone et économe en
énergie a été pensé comme un lieu d’accueil et
de services. « Il symbolise le passage de témoin
entre un siècle d’histoire et les défis du logement
de demain : sobriété, accompagnement des
parcours résidentiels et maintien du lien
humain », conclut Dominique Duret.
Avec 165 salariés, Méduane Habitat continue
d’incarner un modèle singulier : une société
anonyme à actionnariat public, où la Ville de
Laval reste majoritaire et garante de l’intérêt
général. Cent ans après sa création, le bailleur
poursuit la même ambition : « Construire,
entretenir et faire vivre un habitat accessible,
durable et profondément humain ».
Julien Périchet, 45 ans, est gardien chez Méduane Habitat sur le secteur de Grenoux. Il témoigne.
« Je suis en poste depuis presque trois ans, sur le secteur nord-ouest de Laval. Je m’occupe de 650 logements répartis sur huit sites différents. Mon quotidien, c’est d’abord la maintenance et la tranquillité résidentielle : faire des rondes, vérifier les portails, les accès aux sous-sols, les lumières, rentrer les conteneurs, nettoyer les halls… Et dès qu’il y a besoin d’intervenir, je remonte les informations à la régie de travaux. Mais mon rôle, ce n’est pas que de l’entretien. Je suis aussi très sollicité par les locataires. Comme je suis sur le terrain, les gens viennent facilement me parler, notamment les personnes âgées. J’écoute, je transmets les soucis techniques, je peux orienter vers les bons services s’il y a un problème d’échéance de loyer ou de voisinage. Souvent, une discussion suffit à désamorcer une incompréhension. C’est un métier qui me plaît parce qu’il est très varié : on ne s’ennuie jamais, on rencontre beaucoup de monde et on a une vraie autonomie. Et puis on n’est jamais seul : entre gardiens des différents secteurs, on s’entraide. Cette solidarité, c’est aussi ça, l’esprit Méduane Habitat ! »
5 132 logements à Laval. 14 gardiens d’immeuble. 35 à 38 M€ d’investissements annuels. 400 à 500 logements réhabilités par an.
Depuis le début du mois d’octobre, l’association Place au Vélo a lancé un dispositif inédit baptisé Libre à Vélo, avec un objectif fort : favoriser l’insertion sociale et professionnelle par la mobilité durable.
Ce vendredi matin, devant la Maison des associations,
au quartier Ferrié, douze salariés en transition
professionnelle du Chantier d’avenir et Chantier
tremplin de Laval Agglomération se sont donné
rendez-vous pour rejoindre l’atelier d’initiation à
la pratique de la bicyclette animé par l’association
Place au vélo. Tous ont saisi cette opportunité avec
enthousiasme.
Pierre-Louis Champarnaud, encadrant technique du
chantier d’avenir, les accompagne. « Je m’étais rendu
compte que certains ne savaient pas faire de vélo
ou maîtrisaient mal le code de la route. Je trouve ça
vraiment intéressant de proposer ce type d’atelier qui va
leur permettre de se déplacer en sécurité. C’est génial !
Même en sachant faire du vélo, j’ai moi-même appris
beaucoup de choses ! »
Alors que le groupe écoute avec attention les dernières
recommandations d’usage énoncées par Florent Durrey,
co-président de Place au Vélo, avant de pédaler en
direction du centre-ville, Nikita et Mariama ont préféré
rester avec Adam, animateur de l’association, sur le
parking, pour tenter de gagner en assurance. Victime
d’un accident alors qu’elle était
enfant, Nikita, habitante du
Bourny, a encore beaucoup
d’appréhension pour remonter
sur un deux-roues. « J’ai des
enfants et j’aimerais pouvoir
refaire du vélo avec eux, plus
tard », confie la jeune femme
de 27 ans. Mariama, quant à
elle, n’a jamais eu l’occasion de
pédaler. Cette maman de trois
enfants, qui habite aux Fourches,
aimerait pouvoir se déplacer sur
un vélo pour aller au travail. « Je
voudrais faire des ménages ou
travailler dans une cantine… Si ce
n’est pas trop loin, je pourrais y
aller à vélo. »
Reprise de confiance.
Pensé pour rendre le vélo accessible à toutes et tous,
le dispositif Libre à Vélo s’adresse prioritairement
aux personnes en situation de fragilité économique
ou sociale, mais pas seulement. L’idée est simple :
permettre à chacun de s’approprier le vélo comme
outil d’autonomie, de déplacement et de reprise de
confiance.
Le programme repose sur une offre gratuite et
complète, comprenant des séances d’apprentissage du
vélo, de l’initiation à la circulation en autonomie, des
ateliers de réparation et d’entretien, pour apprendre les
bases de la mécanique vélo, et la mise à disposition de
vélos pour les personnes qui n’en possèdent pas.
« Dans une optique de mixité sociale, on s’autorise aussi
à ce que des personnes non inscrites dans un dispositif
destiné aux personnes en situation de précarité puissent
y participer, rapporte Florent Durrey. Dans ce cas, une
petite participation symbolique leur est demandée. »
Bien plus qu’un simple projet autour du vélo, Libre à
vélo est une porte ouverte vers plus d’autonomie,
de mobilité et d’insertion, en s’appuyant sur une
pratique douce, écologique et inclusive. Ouvert à toute
personne résidant à Laval ou dans l’agglomération, ce
programme est soutenu par la Fondation RATP, Acted,
Laval Agglomération et le Conseil Départemental de la
Mayenne.
Pour en savoir plus, libreavelo@placeauvelo.org.
Tél : 06 98 30 90 34.
Installée à l’Épine depuis 1967, Pierrette est une figure incontournable du quartier. Toujours là pour donner un coup de main, elle s’investit au quotidien pour créer des liens.
Depuis plus de cinquante ans, Pierrette est un visage
familier de l’Épine. Arrivée enfant avec sa famille, elle y a
grandi, y a fondé son foyer et, à 64 ans aujourd’hui, elle
n’a jamais cessé de tisser les liens de son quartier.
Toujours prête à aider, Pierrette aime donner son temps
pour les autres. Elle a longtemps accompagné les
nouveaux habitants. « Avant, nous disposions d’un local
où l’on se retrouvait pour cuisiner, coudre ou simplement
discuter. Cela créait beaucoup de liens. »
Des années plus tard, Pierrette est toujours engagée pour
maintenir l’esprit de convivialité dans son quartier. « Je
suis un peu de la vieille école, confie-t-elle en souriant.
J’aime voir les gens se retrouver. »
Rendez-vous conviviaux.
Braderie de vêtements, bourse aux jouets, sortie familiale…
Pierrette participe avec enthousiasme à toutes les initiatives
destinées à animer le quartier. « Nous essayons toujours de
proposer des tarifs très bas. Le but n’est pas de faire du
bénéfice, mais que tout le monde puisse en profiter. »
Pierrette fait aussi vivre le Marché aux fleurs et aux
plantes, qui se déroule chaque année, en avril, lors de
la Fête du printemps. Ce rendez-vous convivial, porté
par la maison de quartier, le Comité d’animation et les
écoles, est devenu incontournable. « J’adore les fleurs.
Au départ, j’ai donné un coup de main, puis j’ai continué,
naturellement. Quand on croise ensuite des habitants
qui nous disent que leurs tomates ou leurs géraniums
ont bien poussé, on est contents ! » Imaginé pour
permettre à chacun d’embellir ses balcons à moindre
coût, l’événement a pris de l’ampleur. Il est aujourd’hui
l’occasion de pique-niquer, d’échanger et de renforcer
les liens entre tous. Un moment privilégié que Pierrette
aime par-dessus tout, convaincue de l’importance
de ces occasions de partage. « Quand on se retrouve
autour d’un loto ou d’un barbecue, on se serre la main,
on s’embrasse, on échange… On connaît la moitié des
personnes présentes, et ça fait du bien ! »
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, l’association Femmes solidaires 53 multiplie les actions en ville. Inauguration d’un banc rouge, spectacle, marche dans la ville : autant de rendez-vous pour sensibiliser et libérer la parole.
C’est un symbole fort qui va bientôt trôner sur
la Place du 11-Novembre : un banc d’un rouge
intense, évoquant le sang versé par les victimes
de violences et de féminicides. Il sera inauguré
le mardi 25 novembre à 11h, à l’occasion de
la Journée internationale pour l’élimination de
la violence à l’égard des femmes, promulguée
par l’ONU en 1999. Visible de tous, il restera en
permanence dans l’espace public. « Nous ne
voulions pas qu’il soit installé dans un coin isolé :
il doit interpeller chacun, chaque jour. C’est un
véritable outil de sensibilisation, souligne Laurette
Audouit, présidente de l’association Femmes
solidaires 53. Il portera une plaque avec un QR
code permettant d’accéder aux informations sur
les associations locales d’aide aux victimes, comme
La Citad’elle, Victimes et prévention pénale 53, le
CIDFF, et les intervenantes sociales de la Police et
de la gendarmerie. » Le projet est coordonné par
Bénédicte Moreau, coordinatrice égalité femmehomme
et lutte contre les discriminations à la Ville.
Quinze élèves – filles et garçons – d’une classe de
3e prépa-métiers du lycée professionnel Gaston-
Lesnard ont peint le banc, dans le cadre d’un projet
pédagogique associant plusieurs enseignants. En
contrepartie, l’établissement accueillera du 24 au
28 novembre l’exposition intitulée « Violences : elles
disent NON », accompagnée d’une intervention de
l’association Femmes Solidaires 53 dans les classes
autour de l’égalité, du consentement et de la lutte
contre les violences.
Plusieurs événements viendront renforcer ce
message. Ainsi, le dimanche 30 novembre à 11h,
« une marche contre les violences et le sexisme
partira du commissariat de Laval, passera par le
Tribunal, la Préfecture et la Maison de l’Autonomie,
avant de s’achever devant le banc rouge », détaille
Laurette Audouit.
Accueillir, écouter, orienter.
Créée il y a des décennies à Laval, l’antenne
départementale de Femmes solidaires accueille,
écoute et oriente les femmes victimes de violences.
« Nous sommes toutes bénévoles », rappelle Laurette
Audouit. En 2024, l’association a assuré « 30 accueils
en présentiel et répondu à 52 sollicitations par
téléphone ou message. En 2025, les demandes sont
en hausse : 42 appels ou rencontres ont été recensés
fin mai, dont la majorité pour violences conjugales. »
L’association accompagne certaines femmes
jusqu’au commissariat de Police et procède parfois
à des mises à l’abri en urgence, avant que d’autres
structures prennent le relais. « La Mayenne n’est pas
épargnée, insiste la présidente. Cette année, une
femme a été victime de féminicide. »
Professeure de français à la retraite, ancienne
membre du Planning familial, Laurette Audouit
s’est engagée dans Femmes solidaires 53 en 2013,
avant d’en devenir présidente. Elle vient de recevoir
la médaille d’officier de l’ordre national du Mérite,
une distinction qu’elle partage avec toute l’équipe
bénévole. « J’ai été surprise et fière d’être distinguée.
C’est une reconnaissance de notre travail collectif »,
confie-t-elle.
Militante de longue date, elle se réjouit de certaines
avancées à l’instar de l’inscription de l’IVG dans la
Constitution, la meilleure formation des forces
de l’ordre, la libération de la parole des victimes.
Mais elle constate aussi les limites : « Beaucoup de
plaintes sont encore classées sans suite. »
Une histoire de 80 ans.
Femmes solidaires est née en 1945 dans le sillage des
mouvements de Résistance féminins, d’abord sous
le nom d’Union des femmes françaises. Rebaptisée
en 1998, l’association compte aujourd’hui 190
comités en métropole et dans les DOM-TOM. Ce
mois de novembre, elle célébrera ses 80 ans lors
d’un colloque national à Paris. Féministe, laïque et
apartisane, l’association défend le droit des femmes
à disposer de leur corps, lutte contre les violences
et les discriminations, et agit pour l’égalité. « Ses
actions dépassent les frontières françaises : tous
les comités participent à des programmes de
scolarisation de jeunes filles et la mise à l’abri de
victimes de mutilations génitales, notamment en
Éthiopie », explique Laurette Audouit. C’est dans
cette histoire longue de luttes et de solidarités que
s’inscrit l’action du comité mayennais.
À travers ce banc rouge, Laval rejoint un
mouvement national et international qui rappelle
chaque jour que les violences ne doivent plus être
passées sous silence. Pour Laurette Audouit et les
bénévoles de Femmes solidaires, l’essentiel reste le
même : « écouter, accompagner, et continuer d’agir
pour qu’un jour, plus aucune femme ne disparaisse
sous les coups. »
Né en Italie en 2016, le banc rouge est devenu un symbole universel de lutte contre les violences faites aux femmes. Installé dans l’espace public, il invite à la réflexion, à la mémoire et au dialogue. Plusieurs villes en France et dans le monde l’ont adopté comme signe d’engagement collectif et de solidarité.
Plusieurs actions seront menées tout le mois de novembre, avec le soutien de
la Ville. En voici quelques-unes :
Le jeudi 6 novembre.
20h, ciné-débat O Corno, dans le cadre
de la saison espagnole, en présence
de l’association Femmes Solidaires 53,
au Cinéville.
Le vendredi 21 novembre.
17h30, conférence organisée par la
mission Égalité femmes-hommes,
sur le thème “quand la loi rejoint le
combat des femmes : réformes et
mobilisations contre les violences“, au
Quarante. Animée par Carole Viñals,
chercheuse franco-espagnole spécialiste
de l’Espagne contemporaine.
20h, ciné-débat L’homme qui répare
les femmes, animé par le conseil des
Jeunes, à l’Avant-Scène.
Le dimanche 23 novembre.
14h, conférence-spectacle Balance ton
Olympe par la Compagnie La Sonnette,
à L’Avant-Scène. Un spectacle qui
revisite les comportements machistes
et violents de Zeus pour en révéler les
échos dans la société actuelle.
En quelques mois à peine, L’Embellie s’est imposée comme une adresse incontournable à
Laval à l’angle de la rue du Val-de-Mayenne et de la Grande-Rue. Derrière cette boutique
lumineuse, Flore Boussié relève un défi audacieux : revisiter les grands classiques de la
pâtisserie en version 100 % végétale. Ici, le Paris-Brest, la Forêt noire ou encore les tartes
aux fruits se savourent sans lait, sans oeufs, sans gélatine de viande — et sans rien perdre
de leur gourmandise. Le succès a été immédiat. « Je voulais simplement faire des gâteaux
pour tout le monde… et tout est allé beaucoup plus vite que prévu ! », confie Flore, encore
surprise par l’engouement des Lavallois pour sa pâtisserie végétale. Depuis l’ouverture,
la production a triplé, l’équipe s’est agrandie et la clientèle dépasse largement les
frontières de la Mayenne. L’enseigne attire un public varié : personnes intolérantes au
lactose, végétariens, vegans mais aussi de simples curieux en quête d’une pâtisserie
plus responsable. Avec 60 % d’émission de CO₂ en moins par rapport à une production
traditionnelle, L’Embellie prouve qu’on peut allier plaisir et engagement. Et pour les fêtes
de fin d’année, l’adresse promet encore de belles douceurs : bûches et galettes seront
disponibles sur commande.
Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 18h.
82, rue du Val-de-Mayenne - 02 59 16 23 38
Depuis plus de sept mois, les clients de l’Intermarché du centre-ville redécouvrent
un espace rénové, orchestré par un jeune couple de trentenaires : Mathilde
Loquer et François Moulinet. « Nous voulons que notre magasin soit un lieu où
il fait bon faire ses courses, où qualité rime avec service et où chaque client se
sente bienvenu », indiquent-ils. Les travaux ont transformé l’espace : nouveaux
frigos pour davantage de produits frais, mobilier en bois, éclairages repensés…
un vrai coup de jeune pour un lieu qui garde son identité de proximité. La
boucherie conserve son savoir-faire artisanal avec un travail en carcasse « à
l’ancienne », garantissant qualité et fraîcheur. Les rayons s’enrichissent de
nouvelles références, alliant snacking, plats traiteurs, charcuterie, premiers prix
et produits qualitatifs, pour répondre aux besoins de toutes les bourses et de
tous les profils, des familles aux actifs pressés en passant par les étudiants.
Les horaires ont été élargis pour s’adapter aux rythmes de chacun. Parmi les
nouveautés pratiques, le magasin propose un service drive, ainsi que le « lâcher
de caddie », qui permet aux clients de faire leurs courses sur place avant de se
faire livrer à domicile, évitant ainsi de transporter leurs achats.
Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 19h30 ; le dimanche, de 9h à 12h.
11, rue Haute-Chiffolière - 02 43 53 82 07
Fermé depuis fin 2022, le Proxi de la place de la Commune au Bourny a repris
vie. Depuis le mois de mai, Marine El Khattab, ancienne habitante du quartier,
a relancé le commerce avec son mari Issam. Ensemble, ils ont eu l’envie simple
de rouvrir ce lieu que beaucoup regrettaient. « J’ai vécu ici il y a huit ans. Ce
que j’aimais, c’était cette animation autour de la place, conviviale et familiale,
tout en étant proche du centre-ville », se souvient-elle. Depuis sa réouverture,
la supérette est redevenue un point de repère. On y trouve les produits du
quotidien — fruits, légumes, un petit coin boulangerie, produits d’hygiène
et d’entretien — mais surtout un espace d’échanges et de proximité. Les
habitants, surtout les plus âgés, avaient besoin de ce contact. « Ici, on prend
le temps de parler », ajoute la gérante. Et les projets ne manquent pas : point
Poste, dépôt de colis, retrait d’argent, repas à emporter le soir et le week-end,
bientôt une terrasse… sans oublier un service de livraison pour les habitants à
mobilité réduite. « On essaie d’apporter tout ce qu’on peut, sans oublier notre
vie de famille. L’idée, c’est de recréer un lieu chaleureux », conclut Marine. Pari
réussi : la supérette est redevenue le coeur battant du quartier.
Ouvert du lundi au jeudi, de 8h à 21h ; du vendredi au samedi, de 8h à 22h :
le dimanche, de 8h à 19h.
48, place de la Commune - 02 43 02 35 95
proxi-bourny.web.app/
Nichée dans une petite rue pleine de charme du centre-ville de Laval, à deux pas de
la Place de la Trémoille, la boutique Mimipas a ouvert ses portes en août 2025. Son
nom, inspiré du surnom de la fille de Flavie Gérard, la gérante, reflète tout de suite
la philosophie du lieu : prendre soin des enfants… et de toute la famille. Ici, Flavie
accueille petits et grands avec chaleur, écoute et conseils personnalisés. Du 19 au 34
pour les garçons, et du 19 au 41 pour les filles et leurs mamans, chaque modèle est
choisi avec soin, en cuir naturel, confortable et respirant. Sacs, bonnets, écharpes et
quelques bijoux viennent compléter les looks pour tous. Mais Mimipas, ce n’est pas
seulement des chaussures : c’est un vrai moment de convivialité. Comme le résume
Flavie elle-même : « Je prends le temps de guider chaque client, de mesurer, d’expliquer,
de rassurer… pour que le pied de l’enfant se développe bien et qu’il fasse ses premiers
pas en toute confiance ». Avec douze marques de qualité et un accueil chaleureux,
Mimipas est déjà le repaire où toute la famille trouve confort, style… et sourire.
Ouvert du mardi au vendredi, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h ; et le samedi de 10h à
13h et de 14h30 à 19h.
3, rue du Pin Doré - 09 61 19 21 30
Feuilles de houx, rennes majestueux, lucioles scintillantes… La 31e édition des Lumières de Laval s’annonce féerique. Du 29 novembre au 4 janvier 2026, toute la ville va briller de mille feux. Pour un Noël fantastique.
Sur le pont Aristide-Briand, la silhouette élégante des rennes, parée de
lumières dorées, donnera le ton de cette nouvelle édition des Lumières.
Une édition empreinte de féerie, invitant les visiteurs à retrouver la magie
de Noël. Dans les rues de la ville, les décorations aux couleurs rouge
éclatant, vert profond et or scintillant contribueront à créer l’ambiance,
tandis que les ruelles du Vieux-Laval seront illuminées de lucioles.
Place du 11-Novembre, des lanternes géantes représentant des animaux
fantastiques, des fleurs, des papillons, des champignons… animeront
l’espace. Posées à même le sol, elles donneront un relief tout particulier
à l’ensemble, invitant le public à déambuler dans un univers fantastique.
Non loin de là, au square de Boston, la grande roue, du haut de ses
32 mètres, offrira quant à elle un panorama lumineux exceptionnel sur la
rivière et la ville.
Soirée de lancement.
Le coup d’envoi des festivités sera donné le samedi 29 novembre.
À 18h45, le très attendu feu d’artifice, tiré depuis les quais Sadi-Carnot et
Béatrix-de-Gâvre, marquera le lancement officiel des Lumières. Le public
pourra ensuite rejoindre la place de la Trémoille pour découvrir la toute
dernière scénographie, conçue par la société Spectaculaires – Allumeurs
d’images, qui sera projetée sur la
façade du Château-Neuf. Intitulée
“Rêve de Lumières“, cette création
emmènera les spectateurs dans un
voyage imaginaire en compagnie
d’une petite fille en pyjamas prête à
s’endormir.
La soirée se poursuivra, à partir
de 23h, à la salle polyvalente,
avec la Big Bubble Boum, orchestrée par le
6PAR4. Thème retenu cette année : le cinéma.
Ambiance Hollywood, déguisements et DJ
sets explosifs... Si vous êtes prêt à briller de
mille feux sous les projecteurs et sur la piste
de danse, ne manquez pas ce rendez-vous !
(À partir de 18 ans, tarifs : 15 € et 10 €).
Course d’orientation.
Pour apprécier toute la magie des Lumières,
rien de tel qu’une petite balade à travers les
rues et ruelles du centre-ville. Et pourquoi pas
les sillonner tout en participant à une course
d’orientation, en nocturne ? C’est le pari original
lancé par l’association Orientation 53 qui organise
Les Lucioles de Laval, le mercredi 12 décembre.
À la tombée de la nuit, les concurrents partiront
de la Place du 11-Novembre, à la recherche de
balises disséminées dans la ville. Accessible à
tous, le parcours pourra être réalisé seul ou en
équipe, au rythme de chacun. Aucun classement
général ne sera établi. L’idée est de permettre
au plus grand nombre de s’amuser. Les départs
s’échelonneront entre 17h30 et 21h30. À la fin
du parcours, chacun sera informé du nombre
de balises trouvées et du temps réalisé. Si vous
êtes tenté par l’aventure, n’oubliez pas de vous
équiper d’une lampe frontale, d’un gilet haute
visibilité... Et de vous inscrire en amont de la
course.
Tarifs : famille ou équipe, 12 € ; adulte, 8 € ;
enfant accompagné, 3 €.
Pour en savoir plus et pour s’inscrire,
rendez-vous sur Hello Asso
www.helloasso.com/associations/
orientation-53/evenements/les-lucioles-de-laval
Les Lumières de Laval vont-elles briller ce soir ? Rien n’est certain… car la clé qui permet leur allumage a mystérieusement disparu. Pour savoir ce qu’il s’est passé et tenter de retrouver la clé, suivez les pas d’une électricienne un brin étourdie qui semble avoir semé des indices dans quatre sites culturels de la ville : la bibliothèque Albert-Legendre, l’Orangerie de la Perrine (pour le Zoom), l’espace Alain-Gerbault et le Manas. Accessible à tous, ce parcours ludique d’environ 1 heure permettra aux participants de récolter les indices nécessaires pour sauver la magie des Lumières. Co-construit avec les partenaires culturels de la ville, il est proposé dans le cadre de la Journée internationale des personnes en situation de handicap. Mercredi 3 décembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h. Départs donnés des quatre sites culturels. Possibilité d’utiliser le GPS piéton StreetNav. Attention, pour les personnes se déplaçant en fauteuil roulant, départ conseillé depuis la bibliothèque Albert-Legendre.
Conseil malin !
Pour assister au lancement des Lumières, privilégiez les transports en commun :
le Tul met en place des navettes de bus gratuites entre les parkings relais, en périphérie de Laval, et le centre-ville. tul-laval.com
Pour sa 10ème édition, le Marché des Lumières s’installe dans un
nouveau décor, sur la Place du 11-Novembre, et se déroule
pendant tout un week-end, les 6 et 7 décembre. Chapeaux,
bijoux, produits de vannerie, maroquinerie, céramique...
Trente exposants dont huit artisans d’art labellisés vous feront
découvrir leur savoir-faire et leurs créations.
Le samedi 6 décembre, de 14h à 22h et le dimanche
7 décembre, de 10h à 18h.
Près de cinquante chalets vont s’installer sur le square de Boston, tout près de la
Grande roue, à l’occasion du marché de Noël organisé par l’office de Tourisme de Laval
Agglomération, du 10 au 14 décembre. Produits gourmands, créations artisanales ou
trésors venus d’ailleurs raviront les visiteurs. À noter la présence d’un stand de la ville
jumelle de Gandia, pour la saison espagnole.
Le mercredi 10 et le jeudi 11 décembre, de 11h à 20h ; le vendredi 12 et le samedi
13 décembre, de 11h à 23h ; le dimanche 14 décembre de 10h à 20h.
Vitrines décorées, boules lumineuses, sapins, chalets, Roue de Noël… Les commerçants du centre-ville s’associent à la dynamique des Lumières, accompagnés par l’association Laval Coeur de commerces. Plus de 80 sapins seront prochainement déployés dans les rues, tandis que des boules lumineuses agrémenteront les devantures du centre-ville. Grâce à la Roue de Noël, le grand jeu organisé par Laval Coeur de commerces, du 10 au 25 décembre, les clients auront la possibilité de remporter des bons d’achats à valoir dans les boutiques participantes. L’association qui compte 150 adhérents poursuit aussi son action dans le quartier de la gare. Les 19, 20 et 21 décembre, elle proposera une animation intitulée “Noël en gare“. Plusieurs chalets seront installés sur le parvis, réunissant associations et commerçants. L’office de Tourisme y proposera notamment une sélection de produits locaux.
Des magasins éphémères voient le jour à l’approche des fêtes : - Au 70 rue du Général-de-Gaulle, les deux créatrices Noémie Guyard et Noéline Leray, alias Naccia et Noyarel proposent bijoux, accessoires pour cheveux, maillots de bains, tee-shirts, bougies et petits objets de décoration. - Au 28 rue du Val-de-Mayenne, à partir de la mi-novembre, l’association Partage met en vente de la papeterie artisanale réalisée localement : livres, carnets, blocsnotes... L’association, qui gérait jusqu’en 2022 l’Atelier petites mains & Cie, a baptisé son projet L’écho des petites mains.
Bon à savoir :
Les commerces du centre-ville seront autorisés à ouvrir leurs portes quatre
dimanches d’affilée : les 30 novembre, 7, 14, et 21 décembre, vous
pourrez effectuer vos achats de fin d’année dans vos boutiques préférées !
Cette année, c’est la Dacterie qui sera mise
à l’honneur dans le cadre de l’opération
Quartiers en lumières. Le coup d’envoi
de l’opération sera donné le mercredi
17 décembre. Ce jour-là, entre l’accueil
de loisirs et le Greta, de nombreuses
animations seront proposées au cours
de l’après-midi : vente de gâteaux,
boissons chaudes, structures
gonflables et jeux surdimensionnés,
présence du Père Noël. La mise
en lumières du quartier sera
officiellement activée à 18h.
À découvrir jusqu’au 4 janvier.
Après une restauration qui lui aura permis de retrouver sa jeunesse et
ses ailes, la statue de Psyché va prochainement reprendre sa place au
jardin de la Perrine. Pour saluer son retour, le service Patrimoine de la
Ville propose plusieurs rendez-vous autour de cette oeuvre, pendant
les Lumières de Laval : le mercredi 10 décembre, un café d’histoire
à 13h et une lecture-spectacle à 15h. Les vendredis 12 et 19 décembre, à
18h, une visite du jardin au clair de lune sera aussi menée (sur réservation)
tandis qu’un atelier familles, intitulé “Mets des ailes à ta Psyché“, se
déroulera le samedi 20 décembre, de 14h30 à 16h30, à l’Orangerie de la
Perrine (gratuit). Chaque participant sera invité à customiser une réplique
en plâtre de la statue afin d’en faire une oeuvre originale, personnalisée et
unique qu’il pourra emporter.
Infos et réservation auprès de patrimoine.laval.fr
BRUNO BERTIER, Premier adjoint au maire, et SOLANGE BRUNEAU, conseillère municipale déléguée aux Commerces et au rayonnement de la ville
Les Lumières de Laval, c’est chaque année la promesse d’un émerveillement partagé. Ce rendez-vous attendu illumine non seulement notre centreville et un quartier, cette année celui de la Dacterie, mais aussi le coeur des Lavalloises et des Lavallois, sans oublier de tous ceux qui viennent de loin pour découvrir ce spectacle unique. Au fil des ans, cet événement est devenu un véritable marqueur d’identité pour notre territoire : un moment de fête, de convivialité et de fierté collective. Laval rayonne bien au-delà de la Mayenne, portée par la magie de ses Lumières et par le talent de ceux qui les font briller.
Jusqu’au 15 novembre, la ville et l’agglomération vibrent au rythme de la 4ᵉ édition du festival Pupazzi. Un rendez-vous incontournable pour petits et grands, qui célèbre l’art de la marionnette sous toutes ses formes. Voici cinq bonnes raisons d’y foncer !
Pupazzi, c’est avant tout un festival qui explore la marionnette dans tous ses états. Théâtre d’objets, marionnettes, expositions animées, cinéma d’animation… Le fil rouge de cette édition consiste à montrer l’étendue de la création contemporaine. « Tout au long de l’année, Le Théâtre accueille des résidences de création, permettant à des équipes de travailler pendant plusieurs jours dans nos salles et d’aboutir à des créations originales présentées en avant-première lors du festival », précise Maxime Thomas, responsable communication au Théâtre. C’est une invitation à explorer un art vivant et surprenant, à partager des émotions, et à découvrir des créations qui sortent de l’ordinaire.
Une grande majorité des spectacles est gratuite, et les tarifs pour les représentations payantes restent abordables (6 à 9 €). « Pupazzi s’adresse à tous les publics, des familles aux passionnés de théâtre, sans restriction d’âge », insiste Maxime Thomas.
Pupazzi s’invite dès le plus jeune âge grâce à des petites formes ludiques et accessibles, parfaites pour découvrir l’art de la marionnette. Les familles peuvent ainsi profiter d’un programme varié et convivial. Pour les ados et adultes, un rendez-vous spécial est prévu : la soirée “Courts des grands”, 7 courts-métrages sélectionnés par Atmosphères 53, projetés vendredi 7 novembre à 20h à L’Avant-Scène, pour une plongée originale dans l’univers de la marionnette et du cinéma d’animation.
Depuis 2021, Pupazzi rayonne sur toute l’agglomération lavalloise, investissant des lieux divers. Grâce à son format itinérant, chacun peut s’approprier le festival à sa manière, en se rendant dans les médiathèques, les écoles ou des salles des fêtes avec les comités d’animation partenaires de l’agglomération. Ou encore profiter de lieux culturels lavallois comme le Théâtre. Une manière de rendre plus vivant encore l’événement !
Cette édition propose des spectacles inédits, dont la première nationale de Nocturne (parade), quatrième opus du cycle Les Pièces du Vent, qui sera présenté mardi 4 et mercredi 5 novembre, à 20h30, au Théâtre (changement de lieu). Les spectateurs auront également la chance de découvrir des artistes internationaux comme Yaël Rasooly, qui rendra hommage à Édith Piaf tout en abordant des thématiques contemporaines (Édith et moi, samedi 15 novembre à 20h30). Sans oublier des créations issues des dernières tendances en cinéma d’animation et manipulation de marionnettes. Que vous soyez amateur de théâtre ou simple curieux, seul, entre amis ou en famille, Pupazzi a forcément quelque chose pour vous !
Jusqu’au 15 novembre, à Laval et dans l’agglomération. Tout le programme sur letheatre.laval.fr/pupazzi
JUSQU’AU 26 AVRIL 2026 au Zoom. Le Zoom, centre de culture scientifique de Laval, propose une immersion fascinante dans l’univers des comètes. Accessible dès 6 ans, cette exposition interactive explore la composition, l’origine et le rôle potentiel de ces astres dans l’apparition de la vie sur Terre. Deux espaces thématiques sont à découvrir : - Tout savoir des comètes : grâce à cette exposition conçue par la Cité de l’espace de Toulouse, vous pourrez comprendre leurs principales caractéristiques, tandis que deux modules interactifs vous feront ressentir leur densité et leur température. - Sur les traces de Philae : focus sur la mission Rosetta, pilotée par l’Agence spatiale européenne avec, entre autres, une maquette grandeur nature de l’atterrisseur Philae. Une étonnante aventure d’archéologie spatiale à vivre sans modération ! 21 rue du Douanier-Rousseau. zoom.laval.fr.
DU 3 AU 23 NOVEMBRE. Divers endroits. La Beauté sauvera le monde revient dans la ville. Initiée en 2021 par la mairie de Saint-Dizier pour lutter contre la morosité ambiante, l’opération vise à profiter des affichages et de l’espace public pour déployer des oeuvres d’art afin de les rendre visibles du plus grand nombre. Trois toiles célèbres seront mises en valeur sur les flancs de bus, le fronton de l’hôtel de ville ou encore les colonnes Morris de la place Jean-Moulin, de la rue de Strasbourg, et de la place du 11-Novembre : Les Périssoires de Gustave Caillebotte, La Nuit étoilée de Vincent Van Gogh et… La Charmeuse de serpents de Henri Rousseau, que le public a pu admirer sur les cimaises du Manas du 15 mars au 16 juillet dernier, vont ainsi donner des couleurs à la ville. L’opération se déroule simultanément dans plus de trente communes de France. À Laval, elle est proposée pour la deuxième année consécutive. Ouvrez l’oeil et laissez-vous porter par la beauté des oeuvres… labeautesauveralemonde.fr/
4 NOVEMBRE - 19 DÉCEMBRE. Divers lieux. Une nouvelle “saison-pays“ est lancée, afin de découvrir, cette fois, l’Espagne : musique, cinéma, conférences, lectures… un programme dense vous attend. La soirée d’ouverture se déroulera le mardi 4 novembre, à partir de 20h, au Cinéville, avec la projection du long métrage Los Tigres. Ce premier rendez-vous donnera le départ d’une semaine du cinéma espagnol, à découvrir jusqu’au 11 novembre : projections, débats et présentations de films comme Un Amor, Sirat, La Piel que habito ou encore le documentaire Andalousie, le chant du sud sont annoncés. Parmi les temps forts à ne pas manquer : les vendredis espagnols dans les bars autour de tapas et de musique ibérique (jusqu’au 5 décembre) ; un concert classique exceptionnel - mandoline et guitares - le vendredi 14 novembre à 20h au Quarante avec Julien Martineau, Philippe Mouratoglou et Jimena Pastor (billets disponibles uniquement à la Fnac) ; des animations autour de la littérature espagnole à la bibliothèque Albert-Legendre ; une conférence intitulée “L’Espagne et le Portugal avant et depuis leur adhésion à l’Union Européenne“, par la Maison de l’Europe, le vendredi 19 décembre, au Bâtiment 13, quartier Ferrié, à 19h. Sans oublier les stands de la ville jumelle de Gandia lors du marché de Noël, au square de Boston, du 10 au 14 décembre. Tout le programme sur www.laval.fr
MARDI 11 NOVEMBRE, 17H. Salle polyvalente. À l’occasion de son 150e anniversaire, l’Orchestre d’Harmonie de Laval (OHL) propose un rendez-vous musical exceptionnel. Plus qu’un simple concert, un spectacle scénographié, mêlant musique et mise en scène, conçu avec la comédienne et metteuse en scène Jeanne Michel, sera présenté. Fondé en 1875, l’OHL fait partie intégrante du paysage culturel lavallois. Cet événement anniversaire racontera, à travers sons et récits, l’histoire de cette formation et les liens qu’elle a su tisser entre générations, musiciens et public. Entrée libre et ouverte à tous.
12-15 NOVEMBRE. Cinéville. Le festival du film judiciaire, piloté par l’association Atmosphères 53, revient pour une 16e édition. Parmi les temps forts de cette année, citons la projection du documentaire Au rythme des parloirs de Pascal Ayala. Ce film, tourné à Laval, au sein de la Maison d’accueil des familles et des enfants de détenus (Mafed), offre un regard intime et sensible sur le quotidien des personnes confrontées à l’incarcération d’un proche. En 52 minutes, le réalisateur lavallois met en lumière l’engagement des bénévoles de la Mafed à leurs côtés (projection le jeudi 13 novembre à 18h, suivie d’un échange avec Pascal Ayala et des membres de l’association). Plusieurs avant-premières seront aussi proposées comme Dossier 137, de Dominik Moll (le mercredi 12 novembre, à 20h) ou Le fil, de Daniel Auteuil (le jeudi 13 novembre, à 20h). Pour la toute première fois cette année, le festival propose aussi une conférence sur “Le thriller judiciaire : de l’écrit à l’écran“, animée par Julien Monnier, avocat au Barreau de Nantes (le vendredi 14 novembre, à 18h). www.atmospheres53.org/
SAMEDI 15 NOVEMBRE. Manas. Découvrez la troisième édition de la convention de tatouage du Manas (Musée d’Art naïf et d’arts singuliers). Ce rendez-vous atypique célèbre la rencontre entre deux univers profondément créatifs : d’un côté celui du tatouage, de l’autre celui des arts naïfs et singuliers. Autodidactes, ces artistes développent des expressions plastiques personnelles qui trouveront une résonance particulière à l’occasion de cette journée inédite. Au rythme des aiguilles, vous encrerez votre peau de motifs librement inspirés des oeuvres du musée grâce à sept artistes tatoueurs qui vous proposeront des flashs, dessins uniques, que vous pourrez conserver, à même le corps ! De 9h à 12h et de 14h à 18h. Accès libre.
MARDI 16 DÉCEMBRE, 20H30. Le Théâtre. Dans un décor clair-obscur, sur fond de vidéos d’archives, une vie se recompose : celle de Tran To Nga, Vietnamienne engagée dans de multiples combats, antiimpérialistes, féministes, écologiques… Jeune résistante durant la guerre du Vietnam, elle est alors exposée comme tant d’autres aux épandages américains de l’agent orange. Aujourd’hui âgée de 83 ans, elle mène depuis la France un procès historique pour dénoncer les ravages de ce poison. Explorant les passerelles entre l’intime et le politique, l’autrice Marine Bachelot Nguyen et la comédienne Angélica-Kiyomi Tisseyre Sékiné, seule en scène, éclairent le parcours de cette héroïne ordinaire. Produit par le collectif rennais Lumière d’août, ce grand récit théâtral est d’une actualité criante. Avant la représentation, Marine Bachelot Nguyen rencontrera le public (à partir de 18h30). Tarifs : 13 €, 16 €. letheatre.laval.fr/