Ville d'Art et d'Histoire

Labellisée Ville d'art et d'histoire, Laval s'engage au quotidien dans la valorisation de son patrimoine par le biais de l'archéologie, l'inventaire général, la pédagogie, la promotion touristique ou la mise en valeur de sa mémoire urbaine

1 000 ans d'histoire

Si les bords de la Mayenne font l'objet d'un peuplement diffus dès la protohistoire, c'est le rôle de marche militaire, religieuse et économique de la vallée qui oriente son devenir urbain.

Alliés aux familles nobles de Normandie, de Bretagne et d'Anjou, les seigneurs de Laval contrôlent, dès le 11e siècle les hauteurs de la rive droite et la traversée à gué de la rivière.

Autour du château, s'ordonne un bourg prospère cerné de murailles. Un pont en pierre, bâti au 13e siècle, restera jusqu'à la Révolution, la voie de passage obligée entre Le Mans et Rennes. Après la guerre de Cent Ans, Laval est érigée en comté.

Ses seigneurs font de la rivière un vecteur de renouveau économique. On développe le blanchiment des toiles de lin exportées jusqu'aux colonies d'Amérique.a prospérité revenue permet l'expansion des faubourgs et des hameaux périurbains (Avesnières, Saint Vénérand, La Senelle…). Un cordon de couvents (Ursulines, Bénédictines, Capucins) apparaît lors de la Contre-Réforme.

Ce mouvement permet aux artistes locaux de diffuser le modèle du retable lavallois dans toutes les églises de l'ouest. Le 18e siècle est l'apogée d'une ville tournée vers le textile et dirigée par une oligarchie de marchands vivant dans de somptueux hôtels particuliers.

Au 19è siècle, le coton supplante la toile de lin. Une grande traverse est-ouest est aménagée pour améliorer la desserte Paris-Rennes. En 1855, la construction d'un viaduc ferroviaire parachève la politique de grands travaux marquée par l'édification d'édifices publics monumentaux comme le théâtre (1826), l'hôtel de ville (1830) ou le musée des Beaux Arts (1890).

Laval connaît alors un relatif déclin démographique qui sera heureusement compensé par un retour à la prospérité lors des Trente Glorieuses (1945-1975).

L'apport humain dû à l'exode rural entraîne la création de nouveaux quartiers. Les Fourches, Saint-Nicolas et le Bourny achèvent de densifier un centre urbain d'une agglomération forte aujourd'hui de près de 100.000 habitants. Cette dernière entre de plain-pied dans le 21e siècle, à l'ère des nouvelles technologies (salon Laval Virtual) et de l'arrivée de la LGV mettant désormais la capitale mayennaise à 1h10 de Paris.

 

 

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